Anatomie du Erev Rav: la plus grande barrière pour la Rédemption
Anatomie du Erev Rav: la plus grande barrière pour la Rédemption
« Le Erev Rav retarde la rédemption bien plus que toutes les nations du monde. »
La citation ci-dessus provient du Sefer HaZohar, section Ra’aya Me’heimna. C’est un témoignage glaçant qu’il existe une secte maléfique qui fait activement tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la Guéoula (rédemption finale). Ils sont organisés, très intelligents et créent le chaos derrière le voile de notre vie moderne éclairée.
Qui ou que sont le Erev Rav ?
Le Erev Rav apparaît pour la première fois dans la Torah lors de l’Exode :
« Les enfants d’Israël partirent de Ramsès vers Soukkot. Il y avait environ 600 000 hommes adultes à pied, sans compter les enfants. Le Erev Rav monta aussi avec eux. »
(Chémot 12:37–38)
Alors, qui étaient-ils ?
Selon le Zohar, le Erev Rav n’était pas simplement un groupe diversifié de convertis ou de suiveurs. C’étaient les sorciers et magiciens d’Égypte, des individus profondément opposés spirituellement au Créateur. Malgré l’avertissement d’Hachem de les exclure, Moché leur permit de se joindre aux Israélites, croyant que leur conversion à la Torah était sincère.
Comme l’explique le Zohar HaKadosh :
« Le ‘mélange hétérogène’ (Erev Rav) était composé entièrement d’un seul peuple… tous les sorciers d’Égypte et tous ses magiciens… Lorsqu’ils virent les signes et prodiges accomplis par Moché en Égypte, ils vinrent à lui pour se convertir. Le Saint Béni soit-Il dit à Moché : “Ne les accepte pas.” Mais Moché répondit : “Maintenant qu’ils ont vu Ta puissance, ils désirent accepter notre Foi.” Et Moché les accepta. » (Ki Tissa 191a)
Cette décision fatidique introduisit un élément profondément complexe dans le parcours vers la rédemption, un élément qui continue de résonner jusqu’à aujourd’hui. Et nous tentons encore de réparer les troubles qu’ils ont causés.
Les origines du Erev Rav
Les racines du Erev Rav plongent profondément dans l’histoire spirituelle et métaphysique d’Adam HaRishon, remontant aux tout premiers chapitres de la création. Selon les enseignements des Sages et de l’Arizal, leurs origines sont intimement liées aux forces libérées durant la période de séparation entre Adam et Hava.
Le Talmud (Erouvin 18b) affirme :
« Durant toutes les années où Adam fut en excommunication, il engendra des Rukhim, des Shedim et des Lillin [démons et esprits mauvais]… Adam vécut 130 ans et engendra un fils à son image et à sa ressemblance (Béréchit 5:3), ce qui implique qu’avant cela, il engendra des êtres qui ne lui ressemblaient pas. »
Durant cette période, Adam, dans une profonde téchouva, portait une ceinture faite de branches de palmier-dattier, ce qui conduisit à une perte de semence et à la création involontaire de ces entités. Ces âmes, bien que provenant d’une racine sainte, se sont mêlées aux forces d’impureté (Klipot).
Les enseignements de l’Arizal sur le Erev Rav
L’Arizal approfondit ce concept en révélant une dimension fascinante :
« Tous les Shedim et Rukhim créés durant les 130 années d’Adam étaient des âmes élevées et saintes du niveau de Da’at (connaissance)… mais elles se sont mélangées aux Klipot, nécessitant de nombreux guilgoulim (réincarnations) pour leur réparation. »
Cet enchevêtrement spirituel a retardé la formation du peuple juif, car ces âmes avaient besoin d’un raffinement à travers les générations. Ce n’est qu’à l’époque de Yaakov Avinou, qui répara le dommage spirituel d’Adam, que le processus de Tikoun débuta véritablement. Le peuple juif, né au sein de l’impureté spirituelle de l’Égypte, fut décrit comme une « nation au sein d’une nation » (Dévarim 4:34), extraite et purifiée à travers l’Exode.
En français :
Les réincarnations générationnelles
L’Arizal détaille le parcours de ces âmes à travers des générations successives de guilgoulim :
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La génération du Déluge – Décrite dans Béréchit 6:7 comme « l’Homme (HaAdam) » dont la création fut regrettée par Dieu. Ces âmes représentaient la semence déchue d’Adam.
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La génération de la Dispersion – Bâtisseurs de la Tour de Babel, appelés « les fils de l’Homme (HaAdam) » (Béréchit 11:5).
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Les gens de Sodome – Leurs péchés reflétaient la nature « mauvaise » de la semence corrompue d’Adam (Béréchit 13:13).
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La génération d’Égypte – Réincarnés en tant qu’Israélites dans l’exil égyptien, ces âmes commencèrent leur Tikoun final à travers le processus de la rédemption.
Le parcours du Erev Rav n’est donc pas seulement un récit historique, mais une saga spirituelle profonde, incarnant la lutte continue pour élever les étincelles (Nitsotsot) de Kédoucha (Sainteté) depuis les profondeurs de l’impureté.
Le Erev Rav et la connexion des 130 ans
Le parcours du Erev Rav est profondément lié à un motif récurrent de 130 ans, symbolisant le travail spirituel nécessaire pour rectifier les âmes de ce groupe. Comme l’expliquent les Sages et l’Arizal, ces âmes n’étaient pas complètement raffinées dans leurs incarnations précédentes et se retrouvèrent donc en Égypte à l’époque de Yossef et Yaakov.
Les âmes ayant atteint une rectification complète firent partie des Enfants d’Israël et descendirent en Égypte avec Yaakov. Celles nécessitant encore un raffinement restèrent Égyptiens. Yossef, agissant sous directive divine, circoncit beaucoup de ces âmes, comme le mentionne le verset :
« Allez vers Yossef et faites tout ce qu’il vous dira » (Béréchit 41:55).
De plus, le Béréchit Rabbah (84:4) rapporte que Yaakov lui-même convertit de nombreux Égyptiens durant son séjour. Ces convertis vivaient à l’écart de la société égyptienne, visiblement distincts du reste de la population. Pharaon, l’observant, déclara :
« Le peuple, les Enfants d’Israël, est plus nombreux et plus puissant que nous » (Chémot 1:8).
Cette déclaration faisait référence au Erev Rav, qui avait doublé la taille de la population juive.
La connexion de Moché au Erev Rav
L’Arizal révèle que le Erev Rav constituait des étincelles de l’âme de Moché Rabbénou, ce qui explique pourquoi Moché était si investi dans leur rectification (Éts Haïm, Sha’ar 32, Pérek 2). Cette connexion explique aussi pourquoi Moché naquit de Yoheved alors qu’elle avait 130 ans — un parallèle clair avec les 130 années durant lesquelles Adam HaRishon, séparé, engendra ces âmes.
Même la Torah fait allusion à cette relation. Lors de l’inauguration du Mishkan — une réparation pour la faute du Veau d’or provoquée par le Erev Rav — chaque chef de tribu offrit un plat d’argent pesant 130 sicles :
« Nahshon, fils d’Aminadav, de la tribu de Yéhouda, offrit le premier jour. Il offrit un plat d’argent de 130 sicles au poids (Bamidbar 7:12–13). »
Le mot pour « poids » (mishkelah) peut être divisé en deux parties : מ״ש״ה (Moché) et ק״ל (130), soulignant le rôle de Moché dans la réparation spirituelle de ces âmes.
Le jalon des 130 ans de Yaakov
La Providence divine lie davantage ce thème à Yaakov Avinou, qui entra en Égypte à l’âge de 130 ans (Béréchit 47:9). Yaakov, comme Yossef, comprenait que le Tikoun Olam — la réparation du monde — nécessitait l’élévation de ces âmes de l’impureté vers la sainteté. Son arrivée à cet âge précis n’était pas une coïncidence, mais un signal céleste de sa mission dans cette tâche monumentale.
Le Mishkan comme Tikoun
Le Mishkan lui-même, construit pour rectifier la faute du Veau d’or, symbolise ce labeur spirituel constant. Les plats d’argent, la connexion de Moché au Erev Rav, et les rituels de consécration pointent tous vers l’effort continu de transformation de ces étincelles égarées en réceptacles de sainteté.
Le motif récurrent des 130 ans demeure un rappel profond de l’effort constant requis pour réparer les étincelles tombées d’Adam HaRishon, un processus qui s’étend sur les générations et reste central à la rédemption ultime.
Le Erev Rav : l’ennemi caché et le plus redoutable
Le concept du Erev Rav (Multitude Mélangée) représente l’un des défis spirituels et existentiels les plus profonds auxquels fait face le peuple juif, comme l’ont expliqué le Gaon de Vilna, le Divrei ‘Haïm, et d’autres grands penseurs. Loin d’être un ennemi extérieur, le Erev Rav est une force interne, dissimulée sous des apparences religieuses, ce qui le rend d’autant plus insidieux et difficile à affronter.
Le plus grand combat spirituel
Comme l’explique le Kol HaTor, la mission principale de notre génération est de « briser et éliminer la force du Erev Rav ». Cette force est décrite comme la kélipa (coquille spirituelle négative) d’Armelius le Méchant, œuvrant pour séparer les deux machia’h – Machia’h ben Yossef et Machia’h ben David. Le pouvoir du Erev Rav réside dans la tromperie, utilisant la ruse pour saper la mission spirituelle d’Israël :
« La guerre contre le Erev Rav est la plus difficile et la plus amère de toutes » (Kol HaTor, chapitre 2).
Les chefs en exil
Le Gaon de Vilna souligne la position unique du Erev Rav : ce sont les dirigeants du peuple juif durant l’exil. Le terme rav indique leur statut élevé ; ils occupent souvent des postes d’influence, d’autorité et de savoir. Cela rejoint la prédiction glaçante du Divrei ‘Haïm :
« Avant la venue du Machia’h, la majorité des rabbins seront du Erev Rav, car Israël en lui-même est saint, mais le Erev Rav agit uniquement pour son propre intérêt… voulant dominer le public… »
Cet enseignement est un avertissement profond : tous ceux qui paraissent être des chefs spirituels ou des érudits ne sont pas nécessairement alignés avec la volonté divine. Leurs motivations, souvent enracinées dans l’intérêt personnel, font d’eux des agents dangereux de destruction spirituelle.
Une piété trompeuse
Contrairement aux forces laïques ouvertement hostiles, le Erev Rav se montre extérieurement religieux. Il accomplit les mitsvot de manière visible et peut même être admiré pour sa piété et son érudition. Pourtant, ses actions manquent de pureté d’intention (lishmah), et sa véritable nature se révèle avec le temps. Comme le souligne le Divrei ‘Haïm :
« Il ne faut se lier qu’avec ceux qui servent véritablement Hachem et se sacrifient pour Lui, mais non pas dans le but de recevoir un quelconque bénéfice. »
Ce ne sont pas les actes en eux-mêmes, mais l’intention derrière eux, qui distingue le sacré du profane.
Le Zohar et le Gaon de Vilna
Le Zohar et le Gaon de Vilna apportent davantage de clarté à ce phénomène, liant le Erev Rav aux 974 générations ayant précédé la Création. Ces âmes, comme le décrit le Sifra D’Tzniouta, sont spirituellement incomplètes et entremêlées au peuple juif comme une épreuve et un processus de raffinement.
« Dans le Sifra D’Tzniouta, chapitre 1, le GR”A (Gaon de Vilna)… relie les 974 générations au Erev Rav, disant que ces 974 générations sont le Erev Rav. »
Ce lien souligne le rôle profond, quasi primordial, du Erev Rav dans le combat spirituel du peuple juif. Il ne s’agit pas simplement d’un groupe historique, mais d’une réalité spirituelle persistante qui exige vigilance et discernement.
Identifier le Erev Rav
Le défi réside dans l’identification du Erev Rav, car leur observance extérieure masque souvent une corruption intérieure. Pourtant, leur objectif ultime — détourner Israël de sa mission divine — trahit leur essence. Comme l’enseigne le Kol HaTor, la guerre contre le Erev Rav n’est pas seulement physique ou idéologique, mais profondément spirituelle, nécessitant une clarté d’intention et un engagement inébranlable envers Hachem.
Le Erev Rav représente la menace la plus insidieuse pour la continuité juive, non par une opposition visible, mais par leur infiltration au cœur même de la communauté. Leur piété trompeuse et leurs motivations intéressées obligent chaque Juif à examiner non seulement les actions des autres, mais aussi ses propres intentions. Le combat contre cet adversaire intérieur est le plus amer et le plus décisif de tous, ouvrant la voie à la rédemption ultime par l’union de Machia’h ben Yossef et Machia’h ben David.
Les racines spirituelles et les défis du Erev Rav
Le Erev Rav, souvent mal compris comme un simple groupe historique, incarne en réalité un concept spirituel profond aux implications vastes. Selon les enseignements du Leshem et d’autres grands sages, leurs racines sont entremêlées à la structure même de la création et au processus permanent de rectification (tikoun).
Les racines du Erev Rav : Da’at et les 974 générations
Le Leshem enseigne que le Erev Rav provient du sod (mystère) de Da’at — l’attribut de la connaissance au sein des Séfirot. Ce lien n’est pas anodin, car la guematria (valeur numérique) de « ערב רב » correspond à celle de « דעת », soulignant leur relation profonde avec cet attribut spirituel.
Le Erev Rav est également lié aux 974 générations mentionnées dans le Talmud — un groupe d’âmes créées avant le monde mais non incluses dans les étapes finales de la création. Le Leshem décrit leur dualité :
« Les bons parmi eux, une petite minorité, proviennent du Da’at de Ze’er Anpin et seront séparés dans le futur… Leur mal n’est que la continuation du mal des 974 générations. »
Cette dualité reflète le processus continu de birour (raffinement), où les étincelles de sainteté contenues dans le Erev Rav sont séparées de leurs éléments négatifs par la Torah, les mitsvot et les épreuves de la vie. La rectification ultime de ces étincelles est une composante essentielle du chemin spirituel du monde vers la rédemption.
Les cinq types de Erev Rav : Nega Ra
Le Erev Rav se divise en cinq catégories, comme mentionné dans le Zohar et développé par le Leshem :
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Nefilim (les Déchus)
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Giborim (les Puissants)
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Amalekim (les Amalécites)
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Refaïm (les Fantomatiques)
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Anakim (les Géants)
Ces groupes représentent différentes forces destructrices et défis spirituels, désignés collectivement comme Nega Ra (une Mauvaise Plaie). Bien que ces éléments soient enracinés dans la négativité, le bien qu’ils contiennent reste un reflet des 974 générations et possède un potentiel de réhabilitation future.
Une cible sur les dirigeants
L’influence du Erev Rav ne se limite pas aux masses. Comme l’enseigne le Toldot Yaakov Yossef, le mauvais penchant (yetser hara) concentre ses efforts sur les dirigeants et les rabbins du peuple juif à l’approche de l’arrivée du Machia’h. Cette stratégie est aussi efficace que destructrice :
« Si les dirigeants tombent dans le filet du mauvais penchant… ils entraîneront avec eux les masses qui les suivent. »
Cela explique pourquoi le Erev Rav est souvent associé à un leadership religieux qui, bien que paraissant juste, est motivé par l’intérêt personnel, l’honneur ou des intérêts matériels, et non par un engagement authentique envers Dieu et Son peuple.
Une crise de jalousie et d’honneur
Un des signes les plus troublants du Erev Rav est l’absence de zèle pour le Nom divin. À la place, il y a une préoccupation constante pour la richesse et l’honneur personnel, comme le note le Toldot Yaakov Yossef :
« Il n’y a pas de jalousie pour le Nom de Dieu, et chacun ne s’inquiète que de son argent et de son honneur. »
Ce manque de focalisation spirituelle mine les fondements mêmes du leadership juif et sème la confusion parmi les masses, brouillant la frontière entre le véritable service divin et une religiosité intéressée.
Le leadership du Erev Rav et ses implications modernes
Le Gaon de Vilna explique dans le Likoutim HaGra que le terme Erev Rav (Multitude Mélangée) est intrinsèquement lié à leur rôle de dirigeants, en particulier durant les périodes d’exil. Le nom même, Rav, indique leur position de tête du peuple juif — un rôle qu’ils ont assumé à des moments critiques de l’histoire.
Ce thème se poursuit à l’époque contemporaine, comme le souligne le Divrei ‘Haïm (Parachat Vayakhel). Avant la venue du Machia’h, la majorité des dirigeants et rabbins tomberont malheureusement dans cette catégorie. Malgré une apparence de droiture, nombre d’entre eux rechercheront avant tout des gains personnels — argent et honneur — plutôt qu’un service sincère envers Hachem et le peuple. Le texte met en garde contre le fait de suivre aveuglément de tels individus, et insiste au contraire sur l’importance de s’attacher à ceux qui servent Hachem avec abnégation et pureté d’intention.
Les cinq catégories du Erev Rav
Le Zohar (I, 25–26) identifie cinq sous-catégories au sein du Erev Rav, chacune représentant une influence ou un trait négatif spécifique :
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Amalekim (Amalécites) :
Ces individus sont les descendants spirituels de ceux qui furent détruits lors du Déluge. Ils s’imposent comme dirigeants par la coercition, engendrant destruction et violence. Leur comportement est lié au verset : « La terre était remplie de violence » (Béréchit 6:11). Leur force réside dans la brutalité, et ils propagent un chaos hostile au développement spirituel. -
Nefilim (Les Déchus) :
Issus des âmes des anges qui ont fauté sur terre, ils sont liés à la luxure et à la corruption morale. Leur héritage spirituel alimente l’inclination vers le péché et la débauche. Leur nom, signifiant « tomber », reflète leur chute des sphères célestes vers l’impureté terrestre. -
Giborim (Les Puissants) :
Ceux-ci cherchent à construire des institutions religieuses telles que synagogues et yéchivot, mais non pour l’honneur du Ciel. Leur but est l’auto-glorification. Une telle motivation égoïste donne de la force aux forces d’impureté (kélipot) et nuit à l’élévation spirituelle d’Israël, malgré une apparence de piété. -
Refaïm (Les Faibles) :
Ce groupe néglige son devoir de soutenir les érudits de la Torah et la communauté juive en temps de détresse. Ils s’alignent avec des puissances étrangères, trahissant Israël et affaiblissant les fondements spirituels de la nation. Leur indifférence sape la solidarité et la responsabilité collective. -
Anakim (Les Géants) :
Leur objectif est de ramener le monde à l’état de chaos originel (tohou va’vohou). Historiquement, ils ont joué un rôle important dans la destruction du Premier et du Second Temple. Leur influence destructrice continue de retarder la rédemption et de maintenir le monde dans la confusion et la désunion.
Ces cinq branches du Erev Rav représentent des défis spirituels puissants et subtils. Leurs actions, souvent voilées d’apparence religieuse ou humanitaire, détournent Israël de sa mission divine, et exigent vigilance, discernement et une fidélité absolue à la vérité de la Torah.
La rédemption et l’extermination du Erev Rav
Le Zohar décrit avec intensité la résolution ultime de l’influence du Erev Rav. La rédemption ne pourra être complète tant que les Amalécites et la Multitude Mélangée ne seront pas éradiqués. Leur élimination marquera un renouveau du monde, similaire à l’instant de la Création : « Le jour où Dieu fit le ciel et la terre. » Cet événement annoncera la venue de la Chekhina dans toute sa gloire, et l’épanouissement de la vitalité spirituelle d’Israël.
L’Arbre de la Connaissance et la libération de la Chekhina
Le Erev Rav est identifié à l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, en opposition à l’Arbre de Vie. Leur intégration au sein d’Israël a mené à la destruction du Premier et du Second Temple. La rédemption implique de couper cette connexion néfaste, afin de restaurer la pureté originelle d’Israël. La Chekhina ne sera plus soumise aux forces du mal, et Israël resplendira comme « des arbres plaisants » dans le Jardin de Dieu.
À ce moment-là, l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal n’aura plus aucune domination, et Israël sera entièrement lié à l’Arbre de Vie, annonçant l’unité ultime entre le Ciel et la Terre.
Puissions-nous mériter de voir leur chute et la rédemption finale, bientôt.






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