Principes de la Kabbale pour le Dirigeant Spirituel

 


 

 

 

Principes de la Kabbale pour le Dirigeant Spirituel

Un guide pour libérer un potentiel supérieur dans le travail et dans la vie


par Chaim Apsan


 

Table des matières :

Introduction : La Kabbale pour les Dirigeants Spirituels
Chapitre 1 : Fondements de la Sagesse Kabbalistique
Chapitre 2 : Les 10 Séfirot pour les Dirigeants Spirituels
Chapitre 3 : Pleine Conscience pour Réussir au Travail
Chapitre 4 : La Manifestation Réelle
Chapitre 5 : Le Concept de Tikkoun appliqué au Travail
Chapitre 6 : Le Rôle de la Volonté et du Désir
Chapitre 7 : Le Pouvoir Spirituel des Mots
Chapitre 8 : Vaincre la Peur et l’Incertitude
Chapitre 9 : Le Pouvoir de la Gratitude
Mots de conclusion – Le Chemin à Suivre

 

 

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Introduction : La Kabbale pour les Dirigeants Spirituels

Le travail fait inévitablement partie de la vie. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, l’argent que nous recevons de notre travail représente, dans une certaine mesure, la valeur perçue que nous générons par nos efforts. Malheureusement, la plupart des gens passent leur vie à lutter avec des problèmes d’argent, à peine capables de joindre les deux bouts, et acceptant le salaire modeste d’un travail honnête. Pourtant, certains semblent traverser la vie sans trop de soucis financiers. Le succès semble venir naturellement à eux, et les choses semblent tout simplement “couler de source”. On le voit souvent : le bon contact, la bonne opportunité, les bonnes décisions apparaissent devant eux comme par magie.

Pourquoi cela ?
Bien que la réponse ne soit pas simple, la solution à cette question est précisément ce que ce livre cherche à explorer.

Que vous soyez propriétaire d’entreprise, cadre dirigeant ou assistant débutant avec de grandes aspirations, dans le monde des affaires actuel, rapide et exigeant, vous êtes constamment confronté à une avalanche de décisions critiques, de délais serrés et de défis à relever. Qu’il s’agisse de diriger des équipes, d’encourager l’innovation ou simplement de gérer les tâches quotidiennes, dans la quête de succès, beaucoup se concentrent uniquement sur leurs compétences, stratégies et résultats, en négligeant souvent un élément essentiel : la fondation spirituelle intérieure qui sous-tend le travail et l’argent.

C’est là que la sagesse ancienne de la Kabbale devient une ressource puissante : comme tout concept spirituel, l’argent a ses lois et ses principes. Une fois compris, nous pouvons prendre des mesures concrètes pour en augmenter le flux vers nous. Car selon la Kabbale, tout a sa source dans les mondes spirituels supérieurs, et ce n’est qu’ensuite que cela se manifeste dans notre monde physique. C’est ainsi que le monde est créé.

La vérité est que l’argent a une source spirituelle très élevée, ce qui explique pourquoi il est si difficile à obtenir. Très justement, la Kabbale enseigne que l’argent trouve son origine dans l’attribut spirituel de Guevoura (la rigueur, la force), car il détient un pouvoir immense, à la fois pour le bien et pour le mal. Entre les mains d’une personne sensée et droite, il apporte des bénédictions à soi-même, à sa communauté et au monde. Entre les mains d’un individu dérangé, il engendre le chaos et la souffrance. C’est pourquoi l’argent présente souvent de grands défis, même aux personnes raisonnables : il n’est rien d’autre que la puissance, matérialisée.

Ne vous inquiétez pas, nous approfondirons ce que cela signifie pour vous un peu plus loin.

Le livre que vous tenez entre les mains est un manuel pratique qui condense de nombreux principes, lois et techniques issus du vaste trésor de la Kabbale et qui vous aideront à prendre le contrôle de votre vie — à devenir le dirigeant de votre propre existence. Dans ce contexte, le terme « dirigeants spirituels » du titre ne désigne pas le poste que vous occupez dans une entreprise, mais plutôt l’idée que c’est votre « moi éveillé » qui doit diriger votre vie.

Tout le contenu de ce livre a été éprouvé au fil des siècles. Il fonctionne parce qu’il fait partie intégrante de la vie, autant que l’oxygène que nous respirons. Ce sont des vérités qui deviennent évidentes une fois comprises. Pourtant, comme pour un programme alimentaire, les idées présentées ici sont aussi puissantes que l’engagement que vous y mettrez. Ne vous y trompez pas : il y aura du travail à fournir, mais ce livre constitue un excellent point de départ pour devenir votre propre patron.

La Kabbale est un système profond de compréhension spirituelle qui offre des outils concrets pour comprendre les mécanismes intérieurs du monde. Loin d’être un refuge hors de la société moderne, elle nous enseigne comment nous y engager de manière plus proactive et efficace, et nous permet d’apprécier davantage les bénédictions divines, à la fois en ouvrant nos yeux et en faisant émerger une nouvelle lumière.

Elle révèle comment les émanations (Séfirot) qui façonnent la Création sont intimement liées à nos âmes, et que, par l’alignement avec ces forces, vous pouvez, vous aussi, débloquer votre plein potentiel.

Ce livre, Principes de la Kabbale pour les Dirigeants Spirituels, a été conçu pour combler le fossé entre la sagesse spirituelle ancienne et les exigences modernes du leadership. Que vous soyez en quête de reconversion professionnelle, responsable de grandes équipes, négociant des accords ou simplement en train de débuter dans le monde du travail avec de bonnes intentions, la Kabbale détient les réponses — et bien plus encore.

Comme mentionné précédemment, vous n’avez pas besoin d’occuper un poste élevé pour que les principes fonctionnent, car ils s’appliquent à tous les niveaux de la hiérarchie. L’argent reste de l’argent, et le travail reste du travail.

Il y a beaucoup à explorer, mais nous allons devoir nous concentrer sur les applications pratiques de la Kabbale dans la vie professionnelle, sur la manière d’identifier les blocages et de matérialiser votre vision.




Pourquoi la Kabbale pour les Dirigeants Spirituels ?

La plupart d’entre nous ont une vision inversée des choses, surtout lorsqu’il s’agit de travail et d’argent. Beaucoup de ces idées nous ont été inculquées dès l’enfance et l’adolescence, lorsque l’on nous dit qu’il faut « travailler dur » et « se sacrifier » pour réussir dans la vie, car « l’argent va à ceux qui transpirent ».

Commençons par l’un des secrets les plus importants que vous devez connaître pour transformer votre réalité : l’argent est une forme de lumière (c’est-à-dire une énergie) que votre âme fait descendre dans ce monde pour vous aider à accomplir votre mission spirituelle.

Réfléchissez-y : les sages d’Israël enseignent dans le Talmud qu’une belle maison élargit l’esprit. La raison est que l’argent, au-delà d’être un simple échange de valeur, est un moyen d’élargir son domaine. Si notre âme est en bonne santé et forte, nous pouvons faire descendre davantage de lumière ; et inversement, en utilisant l’argent correctement, nous élargissons aussi notre âme.

Le travail n’est qu’un récipient, un kéli, qui sera rempli par la lumière que nous amenons avec notre âme. S’il en est ainsi, il s’ensuit que l’argent est en partie corrélé au travail, mais pas autant qu’on le croit généralement.

En tant que dirigeant spirituel (encore une fois : le chef de votre propre vie), vous êtes un leader, non seulement au sens traditionnel de celui qui guide les autres, mais aussi dans le sens de celui qui donne le ton à sa propre existence. Les décisions que vous prenez auront un impact bien plus important lorsque vous appliquez les principes exposés ici.

La Kabbale introduit également le concept de Tikkoun, l’idée selon laquelle chaque défi que nous rencontrons dans la vie, qu’il soit personnel ou professionnel, représente une opportunité de réparation et de croissance. Dieu a créé le monde avec un manque pour que nous ayons du travail à accomplir. Chaque problème que vous affrontez signifie qu’il y a un travail spirituel à faire pour le corriger.

Lorsque vous abordez les problèmes professionnels avec un esprit de rectification, vous débloquez le potentiel de transformer l’adversité en succès. Et dès que vous devenez conscient des mécanismes à l’œuvre derrière tous ces concepts, vous serez en mesure de créer le style de vie que vous souhaitez.

Mais avant cela, apprenons les fondements du travail intérieur que vous devrez entreprendre.

 


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Chapitre 1 : Fondements de la Sagesse Kabbalistique

Une maison n’est solide que si ses fondations le sont. Bien que les fondations soient généralement la partie la plus « primordiale » d’un bâtiment, ce sont elles qui supportent tout le reste. Dans une famille, les fondations sont les valeurs qui la maintiennent unie, comme l’amour, la confiance, la compassion, la bonté, le respect, et ainsi de suite. Ces concepts s’appliquent également au mariage et, en réalité, à toute relation significative.

Dans ce chapitre, nous allons explorer les concepts fondamentaux de la Kabbale et comment ils peuvent servir de cadre puissant au leadership exécutif et à la croissance personnelle. Ils nous offrent une grille de lecture correcte du monde, et lorsqu’ils sont appliqués à la vie professionnelle, ils offrent une sagesse pratique pour avancer vers le succès.




Principe 1 : Tout dépend de vous

Le premier principe que vous devez connaître est que vous êtes plus puissant que ce que vous pouvez imaginer. Tout ce que vous recherchez dans la vie est, en théorie, atteignable, peu importe à quel point cela semble extravagant ou excessif. (Le fait de savoir s’il faut poursuivre ces choses simplement pour le plaisir est un autre débat.)

Comme beaucoup de lecteurs l’ont probablement déjà entendu : « votre réalité extérieure reflète simplement votre état intérieur », et cela n’a jamais été aussi vrai. Pour réussir dans tout le travail que nous allons faire ici, vous devez avoir cela très clair en tête.

Personne – et je répète, personne – n’est responsable de votre situation actuelle, à part vous. Ni vos parents, ni votre conjoint, ni vos amis (ou ennemis), ni même le gouvernement et, en un certain sens, même pas Dieu. Vous pensez peut-être que c’est fou, mais la vérité est souvent plus étrange que ce que la plupart des gens croient. Lorsque nous ramenons la responsabilité à nous-mêmes, nous reprenons le pouvoir sur notre vie.

Explorons ces concepts plus en profondeur.

L’âme est composée de quatre parties : la plus basse est le Nefesh (aussi appelé « psyché »). Au-dessus, on trouve le Roua’h (aussi appelé « esprit »). Encore au-dessus se trouve la Neshama (aussi appelée « âme »). Ces trois parties sont investies à l’intérieur du corps, tandis que la ‘Haya (aussi appelée « vie »), qui est au-dessus de toutes, entoure la personne et lui donne sa vitalité.

Tout au long de la vie, la plupart des gens n’ont qu’une perception très limitée du Nefesh, et même là, uniquement de ses niveaux les plus bas. Le Roua’h est infiniment plus sage et puissant, mais il nécessite du temps et un travail spirituel pour se révéler, tandis que la Neshama est presque entièrement cachée et au-delà de notre compréhension.

Toute la douleur que nous vivons provient donc uniquement du Nefesh (c’est-à-dire notre psyché), qui ne perçoit pas la vue d’ensemble. Le Roua’h et la Neshama nous guident en réalité vers ce qui est le plus important pour accomplir notre Tikkoun (la réparation). Mais nous ne le percevons pas ainsi car la majorité d’entre nous vivent dans un état de conscience restreint.

Littéralement, tout ce qui se passe dans notre vie est le résultat de la Neshama négociant avec Dieu afin que nous méritions de connaître le bien suprême dans le Monde à Venir (appelé aussi Olam HaBa). C’est pourquoi, en un sens, même Dieu n’est pas responsable de nos épreuves : si nous étions plus éveillés, nous aurions choisi une forme de réparation peut-être plus douce que celle que nous affrontons actuellement.

Bien sûr, en fin de compte, à un niveau encore plus élevé que celui de la Neshama, tout ce que nous vivons est la volonté de Dieu. Le point ici est que, pour ceux qui pensent que nous sommes impuissants face au pouvoir d’un autre monde qu’exercent le Roua’h et la Neshama sur nous, cela ne pourrait être plus faux.

Nous envoyons constamment des signaux aux parties supérieures de notre être, qui nous les renvoient ensuite en retour, dans un processus en boucle. Ainsi, pour changer ce que nous vivons, il nous suffit de changer les signaux que nous émettons.

Si vous comprenez cela, alors vous pouvez désormais voir à quel point tout dépend de nous. Et bien sûr, tout au long de ce livre, nous allons apprendre exactement comment changer les signaux que nous envoyons à notre âme.



Principe 2 : L’Arbre de Vie

Au cœur de la pensée kabbalistique se trouve l’Arbre de Vie (Etz ‘Haïm en hébreu), une représentation symbolique des 10 (en réalité 11) Séfirot, qui sont des attributs ou émanations divines. Les Séfirot sont organisées en trois colonnes verticales, reflétant l’équilibre entre différentes forces dans la Création — de la sagesse à la compréhension, de la rigueur à la compassion.

Nous les explorerons en détail dans le Chapitre 2, mais pour l’instant, il suffit de dire qu’elles constituent le cadre d’analyse le plus puissant et le plus efficace pour comprendre tout ce qui se passe dans la vie. Ce ne sont pas de simples concepts abstraits, mais des principes vivants qui peuvent guider un dirigeant spirituel dans ses décisions quotidiennes et ses interactions.

Par exemple, en tant que leader de votre propre vie, vous équilibrez constamment les qualités de ‘Hessed (bonté, amour) et de Guevoura (rigueur, force). ‘Hessed représente la capacité à donner généreusement, à créer des opportunités et à soutenir les autres avec empathie. À l’inverse, Guevoura insiste sur l’importance de poser des limites, de maintenir la discipline, et parfois de prendre des décisions difficiles comme licencier quelqu’un ou refuser un contrat.

Le leadership spirituel réussi naît lorsque vous trouvez l’équilibre entre ces deux forces opposées. Trop de ‘Hessed, et vous risquez de devenir trop indulgent et facilement manipulable. Trop de Guevoura, et vous pourriez être perçu comme dur ou inflexible.

Tout est question d’équilibre, et lorsque nous alignons notre esprit, nos émotions et nos actions avec le bon fonctionnement des Séfirot, alors nous faisons descendre la lumière dans notre âme et dans le monde physique.

En méditant sur les Séfirot, vous constaterez que chacune représente une qualité ou une compétence à développer en tant que dirigeant spirituel. Par exemple, Netsa’h (victoire) enseigne la résilience et la capacité à avancer malgré les obstacles, tandis que Hod (splendeur) nous rappelle de rester humble et de reconnaître les contributions de notre équipe.

Comprendre l’Arbre de Vie aide les dirigeants spirituels non seulement dans leur développement personnel, mais aussi dans leur manière de diriger et d’influencer les autres de manière efficace. En maîtrisant ces attributs, vous ferez un grand pas vers la construction de la vie et du travail que vous souhaitez, car c’est là la source d’énergie et le plan de base de toute la réalité.

Pour une compréhension plus complète et fondamentale des Séfirot, le lecteur est invité à télécharger le « Livre illustré de la Kabbale ».



Principe 3 : Lumière et Récipient

Dans les enseignements de la Kabbale, la relation entre la Lumière (Or) et le Récipient (Kéli) est centrale pour comprendre comment les bénédictions et l’épanouissement se manifestent dans notre vie.

Comme chacun peut l’imaginer, le récipient est ce qui reçoit la lumière. Cela peut paraître évident, mais cette dynamique devient incroyablement complexe à des niveaux plus profonds, car ces deux notions peuvent se décliner en de multiples aspects.

Pour les besoins de notre discussion ici, il suffit de dire que tout ce que nous possédons dans la vie est un récipient pour une lumière.

La Lumière représente l’énergie divine, l’abondance et le potentiel, tandis que le Récipient est le contenant qui reçoit et conserve cette énergie.

Par exemple, le corps est un récipient pour la lumière (l’âme). Nos esprits sont les récipients qui contiennent la sagesse que nous acquérons. Comme nous l’avons vu plus tôt, le travail est alors un récipient pour l’argent. Cependant, le récipient doit être convenablement préparé pour recevoir la lumière ; sinon, l’énergie peut devenir accablante ou destructrice. Un récipient doit être suffisamment solide pour contenir la lumière.

Bien qu’une certaine mesure d’autodiscipline soit bénéfique et puisse élever l’âme, un excès peut briser le corps et l’esprit. La manière de construire les récipients est de les créer consciemment et avec intention. Ainsi, par le pouvoir de l’âme, nous investissons l’action de la lumière nécessaire à sa manifestation. Référez-vous au chapitre 5 pour quelques techniques à ce sujet.



Dans un contexte professionnel, vous pouvez considérer vos objectifs, aspirations et ambitions comme la lumière. Ce sont les grands rêves, la vision que vous avez pour votre carrière ou votre entreprise. Mais le récipient représente votre capacité à contenir cette vision de manière ancrée et pratique. Il s’agit de l’infrastructure que vous créez, de vos systèmes, de vos processus et des compétences que vous développez pour recevoir et gérer l’énergie du succès.

Pour les Dirigeants Spirituels, cela signifie comprendre que le succès ne repose pas uniquement sur une idée brillante ou une stratégie efficace (la lumière), mais sur la capacité à mettre cette idée en œuvre de manière concrète (le récipient). Si le récipient n’est pas convenablement développé — si votre équipe est désorganisée, si vos compétences en leadership sont limitées ou si vos valeurs ne sont pas solides — alors la lumière peut ne pas se manifester pleinement, ou bien entraîner de l’épuisement ou des conflits.

Rappelez-vous toujours : Dieu ne manque d’aucune lumière à nous donner, c’est seulement nous qui manquons de récipients pour la recevoir. Et chacun d’entre nous possède les outils pour construire les récipients nécessaires pour s’élever dans la vie.



Principe 4 : Le principe unificateur de l’énergie

Le concept d’énergie constitue un pont entre les intuitions spirituelles anciennes et les découvertes scientifiques modernes. En physique, la conservation de l’énergie est une loi fondamentale : l’énergie ne peut être ni créée ni détruite, seulement transformée. Imaginez chauffer un morceau de métal : en refroidissant, l’énergie se dissipe dans l’air. Bien qu’invisible et apparemment inaccessible, cette énergie continue d’exister sous une autre forme — un principe simple que beaucoup d’entre nous ont découvert au lycée.

Mais la science révèle des couches plus profondes que cette compréhension classique, notamment en mécanique quantique, où l’énergie et la matière s’entrelacent de façon bien plus subtile. En théorie quantique des champs, les particules ne sont pas des entités autonomes, mais émergent de champs quantiques — en essence, des champs d’énergie qui lient l’univers ensemble.

L’équation d’Einstein, E = mc², met en lumière cette interconnexion, montrant que la masse elle-même est une forme d’énergie, remettant en question nos conceptions de la matière solide. Cette idée laisse entrevoir un champ quantique invisible qui imprègne le cosmos.

Et quel rapport avec le travail, me direz-vous ?

Dans la Kabbale, l’énergie prend un sens unique et une finalité précise, sous la forme de la lumière primordiale (אור, Or). Cette lumière dépasse largement la simple illumination visible ; elle représente l’énergie divine que Dieu a utilisée pour créer les mondes spirituels ainsi que le monde physique.



Circulant à travers les Séfirot, les attributs divins représentés comme des récipients, cette lumière se réfracte, à l’image de la lumière blanche traversant un prisme, pour se manifester sous forme de qualités divines diverses. De même que d’autres formes d’énergie (comme l’électricité ou la chaleur) se transforment en expressions distinctes, cette lumière divine devient la source à partir de laquelle toute la Création prend naissance.

Dans un certain sens, il en va de même avec l’argent, qui, comme nous l’avons vu, provient de la Séfira de Guevoura. Dans ce cadre kabbalistique, la lumière — en tant qu’énergie divine — suit un ordre descendant appelé Seder Hishtalshelout (« l’ordre du déploiement de la Création »), où l’énergie se condense en formes de plus en plus denses, jusqu’à se matérialiser sous forme de matière, la forme la plus dense et la moins vibrante.

Les énergies supérieures demeurent invisibles pour la majorité des gens, mais avec une conscience élargie et un état de raffinement intérieur, nous pouvons nous connecter à ces fréquences et percevoir des aspects plus subtils de la réalité.

Dans mes sessions privées, je guide mes élèves à débloquer ces niveaux, en les entraînant à lever les blocages énergétiques, à activer une conscience accrue, une sensibilité affinée, et finalement à manifester leur vision.



Le corps humain devient alors une puissante « batterie » qui possède sa propre fréquence vibratoire, résonnant dans une certaine gamme. Avec de la pratique, nous pouvons élargir cette gamme et augmenter sa capacité, ce qui permet un approfondissement de l’étude, de la prière, et même des perceptions extraordinaires comme l’intuition, l’inspiration, etc.

Pour certains, cela inclut une conscience spirituelle plus développée, comme la perception des esprits ou l’accès à une sagesse supérieure. Ces capacités sont, à leur racine, des expressions d’une conscience énergétique affinée, une compétence qui se développe par un entraînement rigoureux.

Bien que des termes comme « esprits » ou « guérison énergétique » puissent sembler fantaisistes à beaucoup, ils sont tous fondés sur le principe unificateur de l’énergie. La conscience (et les esprits) sont alors des formes d’énergie organisée, mais elles passent souvent inaperçues par les sens physiques.

Cependant, le Seder Hishtalshelout de la Kabbale révèle un chemin structuré à travers les mondes, chaque étape étant plus proche de notre réalité tangible, chaque couche devenant plus accessible avec une perception élargie.

Et le fait est que tout cela peut s’appliquer à la vie professionnelle.

 

 

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Chapitre 2 : Les 10 Séfirot pour les Dirigeants Spirituels

Vous en avez probablement déjà entendu parler. Les 10 Séfirot (pluriel de Séfira) ne sont pas seulement des concepts spirituels abstraits ; elles agissent comme des forces dynamiques qui façonnent notre manière de diriger, de communiquer, de créer et de réaliser nos objectifs. On parle de dix, bien qu’il y en ait en réalité onze, car dans toute analyse donnée, on omet souvent soit Kéter, soit Da’at.

Voici le schéma de l’Arbre de Vie tel que je le présente habituellement, avec les noms des Séfirot en hébreu et en anglais :

Lorsqu’elles sont comprises et utilisées correctement, ces qualités spirituelles peuvent transformer votre vie professionnelle, en élevant la manière dont vous gérez les défis, prenez des décisions et dirigez les autres.

Présentation simplifiée des 11 Séfirot et de leur lien avec le travail :

  1. Kéter (La Couronne) – La plus haute des Séfirot, Kéter est la source de votre potentiel le plus profond et de vos croyances fondamentales. Dans le monde professionnel, Kéter représente la vision ultime que l’on a pour soi-même ou pour son entreprise, c’est le potentiel suprême. Les dirigeants à succès savent se connecter à cette sagesse supérieure pour voir l’ensemble du tableau et inspirer les autres à les suivre. Elle est toute compassion mais reste cachée jusqu’à sa manifestation.
  2. ‘Hokhma (La Sagesse)‘Hokhma est l’étincelle de l’inspiration créative. C’est là que les idées naissent. Les dirigeants spirituels capables d’accéder à ‘Hokhma sont innovants, trouvent des solutions inédites aux problèmes anciens, favorisent la croissance et prennent une longueur d’avance sur la concurrence. ‘Hokhma est généralement considérée comme une Séfira masculine, également appelée « le père ».
  3. Bina (L’Intelligence)Bina est la puissance de l’analyse et de la structuration. Elle prend l’inspiration brute de ‘Hokhma (la semence) et lui donne forme et détail. C’est pourquoi elle est aussi appelée « la mère ». Dans le monde professionnel, Bina est essentielle à la planification stratégique, à la décomposition des problématiques complexes et à l’exécution efficace des idées.
  4. Da’at (La Connaissance)Da’at est une quasi-Séfira, le pont entre la théorie (‘Hokhma) et la pratique (Bina). Elle représente la faculté de conscience. Les dirigeants spirituels utilisent Da’at pour intégrer leur savoir dans l’action concrète, car elle forme également le pont entre l’intellect et les émotions (voir la ligne rouge dans le schéma), veillant à ce que leurs actions soient fondées à la fois sur l’intuition et sur les faits.
  5. ‘Hessed (La Bonté) – Souvent appelée « amour bienveillant », c’est l’élan vers l’expansion et le don. En leadership, ‘Hessed symbolise la générosité, le mentorat et la capacité à créer un environnement de travail positif. Les dirigeants qui incarnent ‘Hessed élèvent leurs équipes et encouragent la croissance et la coopération.
  6. Guevoura (La Rigueur) – C’est la capacité à poser des limites et à maintenir le cap. Guevoura est indispensable pour tout dirigeant qui souhaite maintenir la discipline dans son organisation ou dans sa vie. C’est l’opposée de ‘Hessed, et elle nous apprend à dire non, à maintenir des standards élevés et à tenir les autres responsables. Sur le plan personnel, Guevoura vous protège de l’exploitation ou de l’abus par des collègues ou des supérieurs.
  7. Tiféret (L’Harmonie ou la Beauté) – C’est l’équilibre entre ‘Hessed et Guevoura. En affaires, Tiféret se manifeste comme la capacité à diriger avec empathie et fermeté. C’est le centre qui maintient les équipes alignées et les décisions équilibrées. Elle est aussi surnommée Mishpat (« sentence ») car elle produit une justice harmonieuse.
  8. Netsa’h (L’Endurance ou la Victoire) – L’élan à persévérer et à aller de l’avant. Dans le monde professionnel, Netsa’h représente votre capacité à rester motivé, à surmonter les obstacles et à maintenir l’enthousiasme même face aux difficultés.
  9. Hod (L’Humilité ou la Splendeur)Hod est la capacité à se mettre en retrait, à écouter et à reconnaître la contribution des autres. Les dirigeants spirituels qui développent Hod savent déléguer, rendre hommage à ceux qui le méritent et rester humbles, même lorsqu’ils occupent des postes de pouvoir.
  10. Yessod (La Fondation) – En tant que canal qui permet aux idées de devenir réalité, Yessod est le lien entre le potentiel et l’action. C’est la capacité à communiquer efficacement, à faire passer une vision dans le concret (vers Malkhout, la Séfira suivante). En leadership, Yessod est la qualité du connecteur, celui qui fait que les différentes parties d’une organisation fonctionnent ensemble harmonieusement.
  1. Malkhout (La Royauté)Malkhout est la concrétisation des objectifs et la manifestation du succès. Elle représente les résultats tangibles de vos efforts. Située tout en bas du schéma de l’Arbre de Vie, Malkhout concerne l’exécution des projets, l’accomplissement des promesses et la transformation des visions en réalité.


Le schéma de l’Arbre de Vie est le modèle de base pour toutes choses dans l’univers. Tout suit ce parcours, depuis le point le plus élevé, Kéter, jusqu’à Malkhout. Et bien entendu, nous possédons tous ces forces à l’intérieur de notre âme.

Les applications pratiques de cette idée sont simplement infinies, car chaque Séfira contient en elle-même dix autres Séfirot, et cette sagesse devient de plus en plus complexe avec une multitude d’aspects pour chacune, ce qui dépasse le cadre de ce présent ouvrage.

Aligner vos actions avec les principes spirituels pour un succès durable

À ce stade, vous devriez avoir beaucoup de questions et d’idées à propos des Séfirot. La vérité est qu’une grande partie dépend de l’interprétation personnelle d’une situation, car une même Séfira peut signifier des choses différentes selon le contexte.

Chacune d’elles fournit une énergie et une perspective distinctes qui, lorsqu’elles sont équilibrées et alignées, permettent à un dirigeant de mener avec sagesse et efficacité. Le défi consiste donc à reconnaître quelle Séfira a besoin de plus d’attention à un moment donné.

Par exemple, en période de chaos, puiser dans Guevoura (la rigueur) aide à maintenir l’ordre, tandis que dans des moments de prise de décision, la combinaison de ‘Hokhma (la sagesse) et Bina (l’intelligence) mène à des choix plus éclairés.

Le leadership devient alors bien plus que l’atteinte de résultats : il se transforme en un chemin équilibré où la croissance professionnelle s’aligne avec l’épanouissement personnel.

Examinons à présent plus en profondeur l’interaction des Séfirot.

 

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‘Hokhma, Bina, Da’at : La Boîte à Outils Mentale du Dirigeant Spirituel

Pour un dirigeant spirituel, l’agilité mentale nécessaire pour générer des idées, analyser les options et prendre de bonnes décisions est essentielle. En Kabbale, le trio composé de ‘Hokhma, Bina et Da’at est souvent appelé les Séfirot intellectuelles, ou en hébreu Mokhin (les « intelligences »), et constitue une véritable boîte à outils mentale qui guide la créativité, produit l’analyse et conduit à l’action.

Chacune de ces Séfirot possède aussi de nombreux aspects, représentés dans le schéma précédent. Le grand défi que nous rencontrons chaque jour consiste à faire descendre les Mokhin (Séfirot intellectuelles) vers les Séfirot des Émotions et de l’Action, afin qu’elles règnent sur elles et assurent l’ordre juste.

Développer la Créativité, l’Analyse et la Prise de Décision

Approfondissons un peu ce que signifient ces attributs intellectuels (Mokhin), car nous passons constamment d’un état à l’autre :




  • ‘Hokhma représente l’étincelle de créativité qui initie toute idée nouvelle. Dans le monde des affaires, c’est le moment d’inspiration où quelque chose d’entièrement nouveau émerge. Mais une créativité brute, sans structure, peut conduire au chaos.
  • Bina intervient pour donner forme et structure à ces idées créatives. Elle vous aide à analyser, à élaborer une stratégie, et à construire un cadre logique autour de votre intuition initiale. Bina est cruciale pour comprendre les tendances du marché, les besoins des clients, et les risques potentiels d’un nouveau projet.
  • Da’at rassemble l’ensemble en intégrant la connaissance à l’expérience vécue. Les dirigeants spirituels qui maîtrisent Da’at sont capables de prendre des décisions fondées non seulement sur leur savoir intellectuel, mais aussi sur leur expérience concrète. Cette combinaison de connaissance et d’expérience est la clé d’une prise de décision éclairée et stratégique.

L’Équilibre entre Intuition et Logique dans les Environnements à Enjeux Élevés

L’un des aspects les plus délicats du leadership est de trouver l’équilibre entre l’intuition et la logique, surtout dans des environnements à enjeux élevés, où les décisions peuvent avoir de lourdes conséquences.

La Kabbale enseigne que l’intuition (‘Hokhma) et la logique (Bina) sont toutes deux nécessaires pour une prise de décision efficace, mais qu’elles doivent être harmonisées par Da’at (la conscience), qui fait le lien entre elles.

Celui qui s’appuie trop sur la logique peut passer à côté d’opportunités créatives et ne pas voir « la vision d’ensemble », tandis que celui qui se fie uniquement à l’intuition risque de prendre des décisions sans analyse suffisante. En équilibrant ces deux forces, vous pouvez diriger avec à la fois clairvoyance et pragmatisme, en faisant des choix à la fois innovants et ancrés.

C’est à vous de déterminer quand il est temps d’écouter votre intuition et quand il faut « faire parler les chiffres ». D’une certaine manière, Bina est aussi reliée au cœur, tandis que ‘Hokhma est liée au cerveau. Lorsque les deux fonctionnent à l’unisson et présentent la même solution, vous avez une main gagnante.

 

 

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Chapitre 3 : Pleine Conscience pour Réussir au Travail

Nous avons vu que nous possédons tous quatre parties dans notre âme. Chacune d’elles est reliée à l’un des mondes spirituels, comme suit :
• Le Nefesh provient de Assiya
• Le Roua’h provient de Yetsira
• La Neshama provient de Beriya
• La ‘Haya provient de Atzilout

Plus nous réussissons à nous connecter aux niveaux supérieurs lors de nos séances de méditation, plus la clarté et la puissance auxquelles nous avons accès sont grandes. Et je ne saurais trop insister sur ce point : pour maîtriser votre vie, vous devrez établir un programme de méditation, car la véritable conscience ne peut être cultivée — et la pleine profondeur de l’âme ne peut être expérimentée — sans elle.

Dans l’environnement professionnel rapide d’aujourd’hui, nous sommes constamment sollicités pour prendre des décisions stratégiques rapidement et sous pression. Même les personnes qui ne possèdent pas leur entreprise doivent rester attentives aux opportunités ou évaluer si leur temps au sein de l’entreprise actuelle touche à sa fin. Les choses vont plus vite que jamais.

Les dirigeants spirituels jonglent souvent avec de multiples responsabilités, des échéances serrées et des attentes élevées. Cela peut non seulement conduire au stress et à l’épuisement, mais aussi à de mauvaises décisions, car nous cessons d’être consciemment connectés à notre âme lorsque nous sommes sous tension. En termes kabbalistiques, on pourrait dire que les Séfirot inférieures agissent sans la guidance des Mokhin.

Mais que se passerait-il s’il existait un moyen d’utiliser la puissance de l’esprit non seulement pour gérer ces défis, mais aussi pour renforcer notre créativité, notre concentration et notre résilience ? 



Je suis heureux que vous posiez la question, car la Kabbale enseigne que l’esprit est un récipient puissant pour manifester à la fois des réalités intérieures et extérieures.

Lorsque nous cultivons la pleine conscience (mindfulness) et que nous alignons nos pensées avec nos actions, nous pouvons remplir ces récipients de lumière à l’aide de notre volonté — laquelle correspond à la Séfira de Kéter, la Couronne.

L’Énergie des Pensées

L’un des enseignements centraux de la Kabbale (et d’autres systèmes spirituels) est que les pensées ont une énergie réelle. Chaque pensée que nous avons crée une onde dans les mondes spirituels, influençant les événements dans notre réalité physique.

Et ce concept est vital pour les Dirigeants Spirituels qui veulent exceller dans leur travail, car tout ce que nous allons faire dans ce livre en dépend.




Comment les Pensées Façonnent les Résultats Professionnels

Dans le monde des affaires, la puissance de la pensée est souvent sous-estimée. On nous enseigne à nous concentrer sur les actions : faire avancer les projets, conclure des accords, gérer des crises. Pourtant, en Kabbale, nous apprenons que ce sont les pensées qui dirigent véritablement la réalité.

Encore plus profondes que les pensées se trouvent nos croyances, et plus profond encore, notre identité. Les pensées sont comme des graines qui, lorsqu’elles sont nourries, deviennent les résultats que nous observons dans le monde extérieur — que cela nous plaise ou non.

Consultez le schéma de l’Arbre de Vie et vous verrez que l’esprit se situe tout en haut. Quelle que soit la lumière qui émane de Kéter (la volonté primordiale), elle influence fortement le fonctionnement des Séfirot inférieures.

Et c’est là que se trouve la racine de tous les problèmes : nous portons parfois en nous des croyances limitantes profondément enracinées, difficiles à détecter, mais qui nous retiennent dans la vie.

Quel que soit le problème que vous rencontrez, vous pouvez être certain qu’il est lié, d’une manière ou d’une autre, à la façon dont vous percevez le monde aux niveaux les plus élevés.



Pour le Dirigeant Spirituel, cela signifie que votre état d’esprit — qu’il soit empreint d’optimisme, de concentration ou de clarté — influence directement la réussite de vos décisions professionnelles. Si vous abordez un défi avec doute ou peur, cette énergie négative influencera subtilement vos capacités. En revanche, si vous alignez vos pensées avec la confiance, la foi et une vision claire, vous vous donnez le pouvoir de manifester des résultats plus favorables.

Rabbi Na’hman de Breslev, l’un des grands kabbalistes des 300 dernières années, disait qu’une manière puissante de recevoir davantage d’argent est de garder à l’esprit qu’une partie de celui-ci sera destinée à la Tsedaka (charité). Si nous conservons cette conscience à chaque fois que nous donnons, cela s’intègre profondément en nous, et peut finalement influencer les Séfirot supérieures, puisque l’action (Malkhout) se trouve à la base de l’Arbre de Vie.

Autrement dit : les actions (Malkhout) répétées affectent nos pensées (Bina), qui affectent nos croyances (‘Hokhma), lesquelles influencent à leur tour notre identité (Kéter). En devenant plus semblables à Dieu — qui nourrit le monde (c’est-à-dire, qui donne la charité) — nous nous plaçons nous-mêmes dans une dimension d’abondance où le manque se dissipe.

C’est pourquoi prendre quelques respirations et être conscient de votre état mental avant une réunion, une négociation ou une décision importante peut grandement changer les résultats. Essayez de développer l’habitude de faire une pause et de concentrer vos pensées vers un résultat positif, et chaque fois que vous le ferez, vous nourrirez les parties profondes de votre âme avec des affirmations comme : « oui, je suis un succès », « oui, je peux y arriver », « oui, les choses vont s’améliorer ».

En faisant cela, vous enverrez des signaux aux parties supérieures du Nefesh, qui enverront à leur tour des signaux au Roua’h et à la Neshama.




Connecter la Pleine Conscience (Da’at) à la Prise de Décision Stratégique

J’enseigne souvent à mes élèves que la pleine conscience n’est pas simplement le fait d’être présent, mais celui d’orienter sa conscience de manière intentionnelle et sacrée. Hélas, de nombreuses personnes peuvent être pleinement conscientes… et pourtant mauvaises. Être conscient ne signifie pas forcément être juste.

Lorsque vous êtes dans un état de pleine conscience, vous êtes capable d’évaluer vos options plus clairement, en réduisant la réactivité émotionnelle et les décisions impulsives.

La Kabbale enseigne que lorsque l’esprit est calme et concentré, cela correspond, dans l’Arbre de Vie, à la Séfira de Da’at, la connaissance. Ce Da’at possède cependant de nombreuses facettes, que vous devriez apprendre à connaître — certaines plus banales, d’autres d’une grande puissance :

  1. Conscience de soi
  2. Volonté (qui peut aussi venir de Kéter)
  3. Attention / intention
  4. Reconnaissance ressentie
  5. Connexion
  6. Connaissance
  7. Conscience morale
  8. Libre arbitre
  9. Maîtrise de soi
  10. Alignement intérieur (concept de Tikkoun)

Par exemple, avant de prendre une décision critique, il peut être bénéfique de passer quelques minutes en réflexion ou méditation silencieuse, en se posant des questions telles que :
« Quel est le but plus profond derrière cette décision ? »
ou encore :
« Comment puis-je faire un choix qui profite au bien collectif, et non pas seulement au profit immédiat ? »




Pratiques Méditatives Simples pour Améliorer la Concentration et la Productivité

Bien que la pleine conscience et la méditation puissent sembler n’avoir aucun lien avec le monde du travail, leurs applications concrètes sont des outils puissants pour les Dirigeants Spirituels. Dans le cadre professionnel, ces pratiques peuvent améliorer la concentration, réduire le stress et augmenter la productivité — des qualités essentielles pour diriger une équipe avec succès tout en préservant son propre bien-être.

En tant que Dirigeants Spirituels, nous faisons souvent face à une fatigue mentale liée aux exigences constantes de nos rôles. Une simple pratique de méditation, même de quelques minutes par jour, peut agir comme un bouton de réinitialisation pour l’esprit. En apaisant le bavardage mental, vous retrouvez clarté et concentration, ce qui peut améliorer considérablement votre productivité.

Méditation Axée sur la Respiration

Une technique efficace est la méditation axée sur la respiration. Fermez les yeux et prenez de profondes et lentes respirations, en vous concentrant uniquement sur la sensation de l’air entrant et sortant de votre corps. Si votre esprit s’égare, ramenez-le doucement à la respiration.

Cette pratique simple calme le système nerveux, réduit les hormones de stress et affine votre capacité de concentration. En allant plus loin, elle permet d’atteindre des états de transe (‘Hokhma), qui à leur tour ouvrent l’accès au domaine de l’intuition.

Vous constaterez que vous êtes capable d’aborder les problèmes avec davantage de calme et de discernement, menant ainsi à de meilleures décisions et à une journée de travail plus équilibrée et productive.

La Pratique de Hitbodedout

Une autre technique précieuse est la pratique kabbalistique du Hitbodedout, une forme de méditation introspective. Elle consiste à passer un moment en solitude, en s’adressant directement à Dieu afin de clarifier ses pensées. Cette pratique est inestimable, car elle peut produire des résultats surprenants : vous pourriez constater que les solutions à vos problèmes émergent spontanément dans votre cœur.

Cela peut consister à prendre quelques minutes seul avant le début de la journée pour organiser vos priorités, formuler vos objectifs et réaligner votre état intérieur avec les tâches à accomplir. Car, comme l’enseignait le grand Baal Shem Tov :
« La pensée avec laquelle tu commences ta journée est celle qui t’accompagnera tout au long. »


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Chapitre 4 : La Véritable Manifestation

De nombreuses traditions spirituelles parlent de manifestation, mais clarifions ce que cela signifie du point de vue de la Kabbale, car c’est un peu plus complexe qu’il n’y paraît. Nous savons tous que la manifestation est le processus qui consiste à faire passer une idée, un désir ou une vision du monde de la pensée au monde physique.

En Kabbale, ce n’est pas simplement un concept mystique ou ésotérique, mais un processus structuré qui suit des lois spirituelles.

Comme nous l’avons appris précédemment, nous envoyons constamment des signaux à nos âmes, qui opèrent dans les mondes spirituels. Puisque Dieu a d’abord créé les mondes supérieurs, tout commence donc dans le domaine spirituel avant de se manifester dans le monde physique.

La Brisure des Récipients

Cependant, une idée clé qu’il faut absolument comprendre est celle de la "brisure des récipients" (Shevirat HaKélim). Dieu a créé un système primordial de 10 Séfirot, de Kéter à Malkhout (en excluant Da’at). Lorsqu’Il a émané Sa lumière dans ces récipients, les 7 plus basses — ‘Hessed, Guevoura, Tiféret, Netsa’h, Hod, Yessod et Malkhout — se sont brisées.

Nous, en tant qu’êtres humains, avons pour mission de les réparer. C’est ce qu’on appelle le Tikkoun HaMiddot, la rectification des attributs émotionnels.

Implications Pratiques

Que cela signifie-t-il concrètement pour nous ?
Un fait simple : les adultes raisonnables et équilibrés savent comment réagir émotionnellement dans une situation donnée. Mais le fait de le faire ou non dépend de notre capacité à faire descendre les Mokhin (les attributs intellectuels) jusqu’aux 7 Middot inférieures qui se sont brisées en nous.

Prenons un exemple : quelqu’un vous coupe la route en voiture, ou bien un collègue ment à la direction en affirmant que c’est lui qui a eu une idée alors qu’elle vous appartient.
La réaction instinctive de la plupart des gens est la colère — une émotion enracinée dans Guevoura.
Mais cela représente un état brisé de Guevoura, spécifiquement confié à chacun d’entre nous pour être réparé.

La manière de réparer consiste bien sûr à prendre le temps de se calmer, à se rappeler que tout ne tourne pas autour de soi, et à juger autrui avec compassion.
(Évidemment, il convient de faire savoir à la direction, avec gentillesse, que l’idée vous revient et que votre collègue a fait une erreur.)

Les Formes Brisées des 7 Séfirot Émotionnelles

Voici comment les Séfirot se manifestent en nous sous forme de traits émotionnels négatifs lorsque leur lumière est déséquilibrée :

  • ‘Hessed – Manque d’empathie, dureté de cœur, gourmandise
  • Guevoura – Colère, haine
  • Tiféret – Médisance, flatterie, moquerie
  • Netsa’h – Manque d’estime de soi, découragement
  • Hod – Arrogance, ingratitude
  • Yessod – Luxure, désirs déplacés ou incontrôlés
  • Malkhout – Paresse, tristesse



Principes de Manifestation

Quel est donc le lien entre tout cela et la manifestation ? 

En termes simples, l’une des règles les plus importantes (et souvent oubliées) pour que la manifestation se produise est : « intérioriser que ce dont vous avez besoin est déjà là » et, par conséquent, ressentir la joie de l’avoir.

La raison pour laquelle la plupart des gens ne peuvent pas manifester ce dont ils ont besoin, c’est que leurs Middot (traits de caractère), comme décrit précédemment, les empêchent d’intérioriser ce sentiment. Ils sont « brisés » et ne peuvent donc pas exprimer la puissance de leur âme, comme cela est mentionné dans de nombreux livres de Kabbale.

Rappelez-vous que l’argent est une forme de lumière et que le travail est une forme de récipient. Les deux dépendent de l’intégrité de notre âme pour se manifester, et nous ne pouvons pas être entiers si nous sommes constamment en colère, remplis de convoitise, ou ingrats, etc.

Je ne saurais trop insister là-dessus : si vous désirez quelque chose, vous devez vous visualiser (et le ressentir !) comme si vous l’aviez déjà. En faisant cela, vous élevez en réalité vos Middot et provoquez ainsi leur réparation à la source. C’est cela le sens du Tikkun, que nous explorerons dans le prochain chapitre, et il existe de nombreuses sources à ce sujet dans la littérature kabbalistique.

La clé pour y parvenir est la visualisation.




Techniques de visualisation pour manifester les résultats désirés

Encore une fois, il s’agit d’un concept souvent mal compris dans les traditions spirituelles. La visualisation est un outil pratique de manifestation, vous aidant à concentrer vos pensées et votre énergie sur l’accomplissement de vos objectifs. En visualisant clairement ce que vous souhaitez accomplir, vous envoyez un signal fort à votre subconscient et aux mondes spirituels, vous alignant ainsi avec le résultat désiré.

Plus la visualisation est claire et détaillée, plus elle devient efficace. Lorsque vous répétez mentalement le succès, vous ne faites pas que vous y préparer, vous le rapprochez concrètement de la réalité. Plus le sentiment est fort (souvenez-vous : les Middot), plus cela se rapproche, car les émotions agissent souvent comme une « ancre » à la « réalité douloureuse » que nous vivons. Lorsque nous relâchons l’ancre, nous pouvons voguer vers notre destination.

Voici quelques techniques de visualisation à intégrer dans votre routine quotidienne :

1.     Visualisation du matin : Passez 5 à 10 minutes le matin à visualiser vos objectifs professionnels pour la journée. Imaginez des réunions réussies, un travail productif et des résultats positifs.

2.     Visualisation de fin de journée : Avant de vous coucher, visualisez vos objectifs à long terme comme déjà réalisés. Imaginez les émotions, l’environnement et les résultats. C’est le moment le plus important pour faire cet exercice, car il crée une image mentale forte du succès qui peut orienter vos actions le lendemain.

3.     Visualisation de projet : Pour les grands projets ou objectifs, créez une visualisation détaillée du résultat final. Imaginez chaque aspect du projet accompli avec succès, jusqu’aux moindres détails. Cela aide à concentrer votre esprit et vos actions sur l’atteinte de ce résultat.

Bien que cela puisse prendre du temps, avec de la pratique, cela devient une seconde nature. La puissance réside dans le fait que vous envoyez essentiellement des signaux à votre Ruach et à votre Neshama pour obtenir les réponses dont vous avez besoin.

Maintenant, manifester ne signifie pas que tout ce que vous avez à faire est simplement d’imaginer, de ressentir, et que votre réalité apparaîtra magiquement sans rien faire. Cette technique spirituelle est, comme vous pouvez l’imaginer, une forme de lumière. Le récipient, c’est le travail que nous faisons entre-temps pour faire advenir cette réalité.

 

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Chapitre 5 : Le Concept de Tikkun appliqué au Travail

Le concept kabbalistique de Tikkun, ou rectification, revêt une importance considérable tant dans la vie personnelle que professionnelle. Tikkun fait référence au processus de correction et de raffinement de soi (notamment du Nefesh) en reconnaissant, affrontant et rectifiant les imperfections intérieures. C’est pour cela que nous sommes tous ici, dans ce monde physique.

Dans le domaine du travail, le Tikkun peut être perçu comme chaque défi qui se présente à nous, offrant une opportunité de croissance et de transformation. Tout ce que nous considérons comme inconfortable, pour une raison ou une autre, est une invitation au Tikkun, et lorsque nous le réalisons correctement, nous passons de l’autre côté en tant qu’êtres supérieurs.

Croissance personnelle et professionnelle à travers le Tikkun

La Kabbale enseigne que chaque âme est engagée dans un parcours de rectification, et que chaque individu a des domaines uniques nécessitant un Tikkun, en fonction de ses expériences de vie, de sa mission spirituelle et même de ses réincarnations passées. Ces domaines se manifestent souvent sous forme de défis personnels et professionnels.

Lorsque des dirigeants spirituels rencontrent des obstacles dans leurs rôles de leadership, il est important de réaliser que ces défis peuvent refléter des zones plus profondes en eux-mêmes qui nécessitent guérison et croissance. La douleur est donc un indicateur de quelque chose qui doit être rectifié.

En reconnaissant ce lien, nous pouvons accueillir les défis comme des catalyseurs de véritable transformation spirituelle. Plutôt que de considérer les difficultés comme des échecs, elles peuvent être abordées comme des opportunités de Tikkun, menant à des niveaux supérieurs de conscience et de transcendance.

Lorsque cela est accompli, vous récupérez l’énergie de l’attribut émotionnel déchu qui vous alourdissait, et la manifestation peut alors se produire. C’est une loi spirituelle fondamentale : chaque individu dans ce monde porte en lui des aspects de son âme nécessitant une guérison, et les circonstances de notre vie fournissent le contexte pour accomplir ce travail.

Le processus de Tikkun implique souvent :

  1. Réflexion sur soi : Identifier les aspects de soi qui doivent être améliorés, comme la communication, la prise de décision ou l’intelligence émotionnelle (les Middot).
  2. Acceptation : Accueillir les défis comme nécessaires à votre évolution plutôt que de les rejeter. Cela vous permet de traverser les difficultés avec un sens du but.
  3. Action : Prendre des mesures concrètes pour rectifier ses faiblesses personnelles, comme s’excuser, pratiquer la patience ou apprendre à mieux gérer le stress.

Chaque leçon sera répétée jusqu’à ce qu’elle soit intégrée. Ainsi, si vous rencontrez des problèmes récurrents — que ce soit des difficultés à gérer votre équipe, des ruptures de communication ou des sentiments de frustration — il est essentiel de vous poser la question, ou de la poser à Dieu lui-même : que révèle ce défi sur mon état intérieur ?




Par exemple, si vous avez constamment du mal à résoudre des conflits, cela peut indiquer un besoin de travailler sur votre impatience ou votre intolérance intérieure. Quelqu’un qui éprouve des difficultés à déléguer des tâches pourrait avoir à affronter des problématiques liées au contrôle ou à la confiance. Et ainsi de suite.

En adoptant cet état d’esprit, les dirigeants spirituels peuvent transformer les obstacles en opportunités de croissance personnelle.

 Voici quelques moyens d’appliquer le concept de Tikkun dans le milieu professionnel :

  1. Identifier les schémas récurrents : Observez les défis récurrents dans votre manière de travailler. Y a-t-il des problèmes constants avec certains employés, collègues ou partenaires d’affaires ? Ressentez-vous fréquemment du stress ou de la frustration autour de projets spécifiques ? Ces schémas mettent souvent en lumière des domaines nécessitant une rectification.
  2. Pratiquer l’auto-compassion : Le Tikkun ne consiste pas en autocritique ou en culpabilité. Il encourage plutôt les dirigeants spirituels à se traiter avec compassion, en comprenant que les défauts personnels et les erreurs font partie du processus de rectification. Cet état d’esprit permet de travailler sur ses faiblesses en leadership sans se décourager.
  3. S’aligner sur des valeurs supérieures : Le Tikkun implique d’aligner ses actions sur des valeurs spirituelles élevées. En tant que dirigeant, demandez-vous si vos décisions de leadership sont en harmonie avec les Middot de l’Arbre de Vie. Favorisez-vous un environnement de respect et de collaboration ? Les gens sont-ils heureux de travailler avec vous ? Toutes ces questions doivent être abordées, et, sans aucun doute, celui qui les prend au sérieux sera grandement récompensé par ce travail.



Le concept de Tikkun s’applique non seulement à la croissance personnelle mais aussi à la manière dont les dirigeants spirituels gèrent et réparent les relations au sein de leurs entreprises. Après tout, le Baal Shem Tov enseigne que les autres sont des miroirs de notre état spirituel intérieur.

Nous n’avons pas à fuir les conflits, mais nous n’avons pas à nous y laisser entraîner non plus. En déplaçant l’attention vers l’intérieur, les dirigeants spirituels peuvent les utiliser comme tremplins vers un développement personnel, professionnel et spirituel.

Techniques pour renforcer les relations

Une fois les domaines nécessitant une rectification identifiés, l’étape suivante du Tikkun consiste à réparer activement et à renforcer les relations. Voici quelques techniques inspirées de la Kabbale pour améliorer les relations professionnelles :

  1. Cultiver l’écoute active : L’un des moyens les plus efficaces de réparer les relations est l’écoute active. Celle-ci est enracinée dans la Sefira de Binah. Plutôt que d’attendre simplement votre tour de parler, prenez le temps de réellement comprendre la perspective de l’autre. Cela témoigne de respect et renforce la confiance, des éléments clés dans tout partenariat réussi.
  2. Pratiquer l’humilité : En Kabbale, l’humilité (issue de la Sefira de Hod) est un élément crucial de la rectification. Lorsqu’un conflit survient, il est important d’aborder la situation avec humilité, en reconnaissant votre propre part de responsabilité. En assumant vos actions, vous créez un environnement où le respect mutuel et la résolution peuvent prospérer.
  3. Favoriser les solutions gagnant-gagnant : Dans le monde des affaires, il est facile de tomber dans une pensée de type "jeu à somme nulle", où le gain de l’un est la perte de l’autre. Or, ce mode de pensée est limitant et nuisible. Dieu n’est pas en manque de ressources à distribuer à tout moment, et les enseignements kabbalistiques encouragent une mentalité d’abondance, où les deux parties peuvent bénéficier de la coopération et du compromis.
  4. Pardon et lâcher-prise : S’accrocher aux rancunes ou aux erreurs passées freine la croissance. Dans le cadre du processus de Tikkun, pratiquez le pardon, envers vous-même et envers les autres. Cela ouvre la voie à de nouvelles opportunités et favorise un environnement de travail plus sain et collaboratif.
  5. Juger favorablement : C’est peut-être l’une des étapes les plus difficiles à accomplir, car elle implique non seulement de porter un jugement favorable sur les autres, mais aussi sur soi-même. Vous êtes, après tout, votre premier et principal partenaire dans la vie. Les sages d’Israël enseignent également que la manière dont nous jugeons les autres est celle dont Dieu nous juge.

Par-dessus tout, ne désespérez jamais ni des autres ni de vous-même, même lorsque la situation semble sombre, car les sages d’Israël enseignent dans le Midrash Lekach Tov que « le salut de Dieu peut venir en un clin d’œil », et selon le Baal Shem Tov dans le Keter Shem Tov, « espérer en la délivrance, c’est déjà être à mi-chemin de celle-ci ».

 

 

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Chapitre 6 : Le Rôle de la Volonté et du Désir

Dans le Zohar (2:162b), nous apprenons que « toutes choses dans le monde ne dépendent que de la volonté ». Dans la pensée kabbalistique, Ratzon, le désir ou la volonté, est la force motrice derrière toute entreprise, enracinée dans la Sefira de Keter. Il est dit que tout ce qui existe dans l’univers, depuis les sphères spirituelles les plus élevées jusqu’au monde physique, découle de la volonté du Créateur.

De la même manière, dans la vie d’un dirigeant, le Ratzon est le feu intérieur qui alimente l’ambition, motive l’action et façonne les résultats des objectifs personnels et professionnels. En accédant à cette force puissante, les dirigeants spirituels peuvent surmonter les obstacles, atteindre la clarté dans la prise de décision, et inspirer les autres à les suivre.

Canaliser le Désir vers la Réussite

Dans tout rôle de leadership, le désir et la volonté sont essentiels pour faire avancer les choses. Sans un sens clair du but et la force intérieure pour le poursuivre, même le dirigeant le plus compétent aura du mal à diriger efficacement.

La puissance du Ratzon réside dans sa capacité à concentrer l’énergie et l’intention vers un objectif. Si cette volonté est forte, elle traversera tout le schéma de l’Arbre de Vie jusqu’à Malkhout (la manifestation). Si elle est faible, elle ne descendra pas jusqu’au bout, et même si elle le fait, elle risque de se manifester de manière déformée.




Lorsque nous avons un désir clair et puissant pour un résultat spécifique, nos pensées, nos paroles et nos actions s’alignent, créant une force puissante qui les pousse vers l’avant. Mais il ne s’agit pas seulement d’avoir de l’ambition ; il s’agit de canaliser cette ambition de manière ciblée et stratégique.

Voici comment orienter votre Ratzon pour réussir professionnellement :

  1. Clarifiez vos désirs fondamentaux : Demandez-vous ce que vous voulez vraiment dans votre vie professionnelle. Souhaitez-vous la croissance de votre entreprise ? Une nouvelle promotion ? Davantage d’opportunités ? De meilleures relations avec votre équipe ? De l’innovation dans votre secteur ? Plus vos désirs sont clairs, plus il devient facile d’aligner vos actions avec ces objectifs. Écrivez-les et gardez-les dans votre portefeuille.
  2. Visualisez le résultat : Une fois vos désirs identifiés, visualisez le résultat final comme s’il avait déjà été atteint. Comme nous l’avons vu précédemment, la visualisation renforce le lien entre votre volonté et le monde physique, augmentant ainsi les chances de réussite. Imaginez à quoi ressemble votre carrière ou votre entreprise une fois votre but atteint, et maintenez cette vision dans votre esprit.
  3. Passez à l’action de manière constante : Le désir seul ne suffit pas. Pour que le Ratzon donne des résultats, il doit être suivi d’une action délibérée et régulière. Définissez des étapes concrètes et claires en accord avec vos objectifs, et avancez avec persévérance, même face aux défis.
  4. Développez votre résilience : La volonté implique aussi la persévérance. Considérez comme une certitude le fait que vous rencontrerez des obstacles sur le chemin du succès. Ceux qui maîtrisent le pouvoir du Ratzon ne se laissent pas abattre par l’échec, mais le considèrent comme une opportunité de croissance. Renforcez votre résilience en gardant vos objectifs en ligne de mire, quels que soient les obstacles.



Équilibrer Ambition et Contentement

L’ambition est un ingrédient clé du succès, mais une ambition non maîtrisée peut mener à l’épuisement, à l’insatisfaction et à une perte d’équilibre spirituel. Nous devons tous apprendre quand lâcher prise et accepter la réalité.

De nombreux livres de Moussar (discipline personnelle) enseignent l’importance de l’équanimité, ou du contentement, même en poursuivant des objectifs élevés. Dans un environnement professionnel à haute pression, apprendre à équilibrer ambition et paix intérieure est absolument crucial pour réussir sur le long terme et préserver son bien-être.

La clé est de cultiver une forme saine de désir, qui vous pousse à exceller tout en restant ancré dans votre but spirituel. En d’autres termes, il nous faut avancer tout en appréciant le moment présent.




Voici quelques façons pour les dirigeants spirituels de cultiver une ambition équilibrée :

  1. Fixer des objectifs porteurs de sens pour l’avenir : Bien qu’il soit naturel de viser le succès matériel, assurez-vous que vos objectifs aient une signification plus profonde et soient alignés avec vos valeurs supérieures. Au lieu de vous concentrer uniquement sur des réussites comme la croissance financière ou les promotions, incluez des objectifs qui contribuent à l’épanouissement personnel et à la croissance spirituelle, à court, moyen et long terme.
  2. Pratiquer la gratitude : Prenez le temps d’apprécier les réussites que vous avez déjà accomplies. La gratitude aide à rompre le cycle sans fin du "toujours plus" et ramène votre attention vers le moment présent. En reconnaissant le chemin parcouru, vous cultivez un sentiment de satisfaction tout en laissant de la place à l’ambition future.
  3. S’engager dans des pratiques de pleine conscience : La méditation, la prière et les exercices de pleine conscience peuvent aider les dirigeants spirituels à rester connectés à leur chemin intérieur tout en poursuivant des objectifs ambitieux.
  4. Faire des pauses périodiques pour réfléchir : Au cours de la journée, prenez de courtes pauses pour vous éloigner de l’intensité du travail. Profitez de ces moments pour réfléchir à votre état intérieur, à la manière dont vous agissez par rapport à vos objectifs, et à comment vous recentrer pour le reste de la journée.

 

 

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Chapitre 7 : Le Pouvoir Spirituel des Mots

Il existe trois formes d’expression de l’âme : la pensée, la parole et l’action. Nous n’y prêtons peut-être pas toujours attention, mais les mots ont une capacité incroyable à façonner la réalité de manière très concrète. En effet, dans le classique Shemirat HaLashon (La garde de la langue), on trouve de nombreuses lois juives sur la manière d’utiliser une parole appropriée, établies par Rabbi Israël Meir HaKohen. Cette œuvre à elle seule témoigne de l’importance cruciale de la parole dans la vie quotidienne.

En Kabbale, la parole n’est pas seulement un moyen de communication, mais un outil puissant de création et de transformation. Dieu a créé le monde avec des paroles, et nous, en tant qu’êtres créés à Son image, possédons une mesure de cette faculté. En termes simples, chaque mot crée un ange (une construction énergétique qui porte une information), et l’énergie des mots peut monter puis revenir, créant un flux connu sous le nom de Ohr Chozer (lumière réfléchie), qui influence à la fois celui qui parle et celui qui reçoit.

Ce processus affecte de manière concrète le déroulement des événements, et c’est le fondement même des affirmations positives.

La Perspective Kabbalistique sur la Parole et la Communication

Lorsque nous parlons, nous libérons de l’énergie dans le monde, façonnant non seulement notre âme mais aussi l’environnement qui nous entoure. Cela est particulièrement important pour les dirigeants spirituels, dont les mots exercent une grande influence sur les équipes, les projets et l’ensemble des organisations.

Parler négativement de soi-même ou de son travail, même sur le ton de la plaisanterie, peut avoir des effets désastreux — ne vous rabaissez jamais ! Les paroles utilisées par les dirigeants spirituels donnent le ton à l’ensemble de l’entreprise et portent d’autant plus de poids qu’elles émanent d’une âme plus élevée.

Cela peut être particulièrement utile lors de réunions, de courriels ou de conversations informelles, car une communication consciente peut créer un environnement de travail positif et collaboratif. Les mots d’encouragement, de clarté et de vision peuvent motiver les employés, tandis qu’une parole négative ou négligente peut détruire des projets et abaisser le moral.

Dans des situations à fort enjeu, comme les négociations, le pouvoir des mots devient encore plus évident, car les gens jugent souvent les autres sur leur rhétorique. Un vocabulaire de bas niveau ou un terme imprécis peut faire perdre un contrat, une promotion ou même un emploi.

De nombreux enseignements de la Kabbale soulignent que la parole alignée avec la vérité et l’intégrité produit des résultats positifs durables, qui résonnent dans les mondes spirituels. Une communication claire, transparente et porteuse de sens favorise la confiance et facilite les accords commerciaux réussis. L’adage « on récolte ce que l’on sème » n’a jamais été aussi juste.




Le Pouvoir du Retour Constructif

L’un des aspects les plus délicats, mais aussi essentiels du leadership, est sans doute la rétroaction (ou feedback). Qu’il s’agisse d’évaluations de performance, de suggestions d’amélioration, ou même de la gestion des conflits, la manière dont le retour est formulé peut soit élever et motiver un employé, soit le démoraliser et le mettre sur la défensive.

Souvenez-vous : quoi que vous recherchiez, vous souhaitez qu’un changement positif se produise. Il se peut donc que vous ayez parfois à parler avec douceur, même à des personnes dures ou provocantes. Si vous êtes centré, la confiance que vous dégagez, même sans élever la voix, peut résonner avec l’âme de votre interlocuteur et le convaincre.

Le retour constructif consiste à trouver l’équilibre entre Chesed (la bienveillance) et Guevoura (la rigueur). Personne n’est irrécupérable, tout comme personne n’est un saint (ou un Tzaddik, un « maître spirituel »). Commencer par souligner les qualités de la personne avant d’aborder ses faiblesses est une bonne stratégie.

Si vous souhaitez réellement aider quelqu’un à devenir meilleur, mettez en pratique la technique « Azamra » (le chant) de Rabbi Naman de Breslev, qui consiste à chercher les bons points chez l’autre et à les faire émerger, peu importe la difficulté.

Cependant, cela ne doit jamais se faire à vos dépens, car certaines personnes véritablement toxiques peuvent dépasser votre capacité à les aider. Rappelez-vous que ce n’est pas votre rôle de réparer ceux qui ne veulent pas s’aider eux-mêmes — et surtout pas au prix de votre santé mentale et émotionnelle.




Voici d’autres points importants à garder en tête :

Équilibrer les éloges et les critiques : Un retour efficace doit toujours inclure la reconnaissance des forces et des contributions de l’autre. Reconnaître leurs efforts avant de pointer les points à améliorer rend le message plus acceptable et réduit leur réaction défensive.

Fournir des pistes concrètes : Le feedback doit être clair, applicable et spécifique. Des critiques vagues peuvent laisser les employés ou collègues dans la confusion ou l’abattement. Donnez plutôt des suggestions concrètes pour progresser, et proposez un soutien ou des ressources pour les accompagner dans leur évolution. Si possible, concentrez-vous sur le problème, pas sur la personne.

Ton et intention : Le ton du feedback est aussi important que son contenu. Lorsqu’il est délivré avec empathie et dans une intention sincère d’aider l’autre à évoluer, le retour renforce la confiance et favorise le progrès. À l’inverse, s’il est exprimé avec dureté ou insensibilité, il peut générer de la résistance ou du ressentiment.

Créer une culture de reconnaissance : Exprimer régulièrement des paroles de gratitude et d’appréciation pour le travail accompli par votre équipe contribue grandement à instaurer un climat positif. Lorsqu’on se sent valorisé, on est plus motivé, impliqué et fidèle à la réussite de l’entreprise.

Traiter les difficultés avec optimisme : Même lorsqu’il s’agit d’aborder des défis ou des échecs, il est toujours possible d’orienter la communication vers des solutions et des opportunités de croissance. Au lieu de se focaliser sur le problème, mettez en lumière les leçons tirées et la manière d’avancer positivement.

 

 

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Chapitre 8 : Surmonter la Peur et l’Incertitude

La peur fait naturellement partie de l’expérience humaine, mais dans le monde professionnel, elle peut devenir un obstacle majeur à la croissance, à la créativité et à la prise de décision.

D’après les enseignements de la Kabbale, la peur n’est pas seulement une réaction psychologique, mais un blocage énergétique dans l’âme. Rabbi Naman de Breslev enseigne dans le Likoutey Moharan que la seule forme de peur véritable et légitime est la crainte de Dieu. Toutes les autres formes de peur sont des « peurs tombées » (yir’ot nefulot) qui doivent être rectifiées, car rien ne peut réellement nous nuire sans l’approbation divine.

Lorsqu’elle n’est pas traitée, la peur peut nous empêcher d’exprimer pleinement notre potentiel et de manifester le succès. En Kabbale, la peur est perçue comme une forme de contraction spirituelle — une restriction de l’énergie de l’âme qui nous empêche d’agir et d’aller de l’avant.

Pour cette raison, elle est étroitement liée au concept de klipot (litt. « écorces »), les barrières spirituelles qui bloquent la lumière divine dans nos vies. Bien que les klipot soient souvent associées au mal, car elles empêchent la lumière divine de se manifester, elles peuvent aussi être vues comme une force non rectifiée.

Celui qui parvient à maîtriser sa peur deviendra rapidement fort et confiant.

Bien que de nombreuses klipot aient été formées au commencement de la Création, une grande partie d’entre elles se crée aujourd’hui à travers nos pensées négatives, nos émotions non résolues et nos déséquilibres spirituels.

Comprendre la Peur comme un Blocage de l’Énergie de l’Âme

Comprenons l’aspect fondamental de la peur : elle consiste à placer quelque chose au-dessus de soi. En termes simples, tout ce que vous craignez vous contrôle.

C’est pourquoi Rabbi Naman enseigne que l’on ne doit craindre que Dieu, afin que Dieu seul — Lui qui est d’une miséricorde infinie — ait autorité sur nous, et non une force étrangère.

Il en découle que la peur est enracinée dans la Sefira de Guevoura. Comme nous l’avons mentionné, la peur n’est pas simplement un état émotionnel mais une condition énergétique qui affecte tout notre être. C’est un signal que l’énergie ne circule pas correctement dans l’âme, créant une stagnation et nous empêchant d’accéder à des niveaux plus élevés de conscience et de créativité.

Dans le monde professionnel, la peur se manifeste par l’indécision, l’hésitation et la réticence à prendre des risques — autant de facteurs qui peuvent freiner la réussite.

L’un des grands dangers de la peur mal orientée, cependant, est qu’elle tend à croître, jusqu’à potentiellement paralyser complètement une personne.

Comment Surmonter la Peur grâce aux Pratiques Spirituelles et à la Connaissance de Soi

Les enseignements de la Kabbale offrent des outils puissants pour surmonter la peur en reconnectant à la source de l’énergie divine et en élargissant la capacité de l’âme à recevoir la lumière. Grâce à la méditation, à la prière et à une conscience de soi attentive, les dirigeants spirituels peuvent libérer les blocages énergétiques qui les freinent et cultiver un état d’esprit fondé sur le courage et la confiance.

Voici deux techniques que j’apprécie beaucoup et que j’enseigne à mes élèves :

Méditation sur la protection divine : Une manière de dissoudre la peur est de méditer sur la protection et la guidance divines émanant du Créateur. En se visualisant entouré de lumière divine, les dirigeants spirituels peuvent renforcer leur sentiment de sécurité intérieure et de confiance, sachant qu’ils sont soutenus dans leurs efforts. Cela peut aussi prendre la forme d’un bouclier lumineux tout autour de vous.

Respiration consciente et flux d’énergie : Le souffle est un outil puissant pour restaurer le flux naturel de l’énergie dans le corps et l’âme. Pratiquer une respiration profonde et consciente permet de libérer les tensions et la peur du corps tout en apaisant l’esprit. C’est ce que l’on appelle la respiration normale, qui permet d’apaiser le corps, l’esprit et l’âme. Dans les moments de peur ou d’incertitude, les dirigeants spirituels peuvent utiliser cette respiration pour se reconnecter à leur force intérieure et avancer avec clarté.

Réflexion personnelle et journal de la peur : Écrire ses peurs et examiner leur origine permet d’obtenir une clarté sur ce qui nous retient vraiment. Lorsque vous notez les sources profondes de vos peurs — qu’il s’agisse de la peur de l’échec, du jugement ou de l’inconnu — vous êtes alors en mesure de confronter ces blocages avec une plus grande conscience de soi, et de commencer le processus de guérison. Le début de la guérison, et par extension du Tikkun, consiste à identifier correctement la cause.




Le Courage dans le Leadership

La Sefira de Guevoura nous aide également à comprendre la signification du courage et de la discipline. Guevoura peut être dirigée vers l’intérieur ou vers l’extérieur, et représente la capacité à affronter les défis avec force, détermination et maîtrise de soi.

Dans le travail, le courage est la qualité qui permet aux dirigeants de prendre des décisions difficiles, d’oser prendre des risques calculés et de persévérer face à l’adversité. Cultiver le courage ne signifie pas éliminer totalement la peur, mais apprendre à avancer malgré elle.

En termes kabbalistiques, le courage est la capacité à surmonter la résistance intérieure et à agir avec conviction, en ayant confiance dans le flux divin de l’énergie.

Il est naturel que nous cherchions tous à minimiser les risques et à éviter les pertes autant que possible. Cependant, la peur de l’échec est l’un des obstacles les plus fréquents à un leadership courageux. C’est pourquoi la Kabbale enseigne que l’échec fait partie intégrante du chemin vers le succès.

Développer la résilience demande à la fois une force mentale et spirituelle. Je n’ai probablement plus besoin de vous rappeler l’importance de bien dormir, bien manger, méditer et faire de l’exercice. Si nous manquons d’énergie en raison du manque de l’une de ces pratiques, les Middot (traits de caractère) se déclencheront d’elles-mêmes, et nous n’aurons pas les Mokhin (capacités mentales supérieures) pour les maîtriser.

Cela est particulièrement vrai pour le sommeil, car la privation de sommeil est l’une des punitions les plus sévères qu’une personne puisse s’infliger à elle-même.




Voici quelques exercices qui peuvent aider les dirigeants spirituels à cultiver le courage nécessaire pour affronter l’incertitude et diriger avec confiance :

Visualisation du courage : Se visualiser en tant que leader courageux, prenant des décisions audacieuses et surmontant les défis, est un moyen puissant de renforcer la résilience intérieure. En utilisant des techniques de visualisation pour se voir réussir dans des situations difficiles, on renforce sa propre foi en ses capacités.

Affirmations de force et de confiance : Les affirmations positives, ancrées dans les enseignements kabbalistiques, peuvent aider à transformer l’état d’esprit d’un dirigeant de la peur vers le courage. En répétant régulièrement des affirmations comme « Je suis guidé par la sagesse divine » ou « J’agis avec courage et clarté », les dirigeants spirituels peuvent reprogrammer leur subconscient pour répondre aux défis avec force.

Pleine conscience dans la prise de décision : Pratiquer la pleine conscience lors des moments clés de décision peut aider les dirigeants spirituels à rester calmes et concentrés, même dans les situations de forte pression. En restant présents et pleinement conscients de leurs pensées et émotions, ils peuvent prendre des décisions plus réfléchies et plus courageuses, sans être influencés par la peur.

Rappelez-vous que la peur, lorsqu’elle est confrontée et comprise, devient une marche vers la croissance, nous donnant le pouvoir de prendre des décisions audacieuses et d’accueillir l’incertitude comme une partie intégrante de notre parcours professionnel.

 


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Chapitre 9 : Le Pouvoir de la Gratitude

La gratitude est une force transformatrice, tant dans la vie personnelle que spirituelle. En Kabbale, la qualité spirituelle de la gratitude est reliée à Hod, la Sefira qui représente l’humilité, la reconnaissance et la capacité d’exprimer son appréciation. Lorsque nous cultivons un état d’esprit empreint de gratitude, nous élevons non seulement notre propre conscience, mais nous créons également un environnement propice à l’abondance et au succès.

Développer un état d’esprit de gratitude

La gratitude va bien au-delà du simple fait de dire « merci » ; c’est une pratique spirituelle profonde qui transforme notre perception et nous permet de reconnaître l’abondance divine dans tous les aspects de notre vie.

Du point de vue kabbalistique, lorsque nous nous concentrons sur la gratitude, nous activons la force spirituelle de Hod, nous rendant ainsi plus réceptifs aux bénédictions et aux opportunités.

C’est aussi une facette de la manifestation, puisque ce que vous désirez existe déjà dans les mondes spirituels, en attente d’être matérialisé.

Nous devons garder à l’esprit que tout ce que nous recevons dans la vie, y compris notre réussite professionnelle, fait partie d’un flux divin plus vaste.

En exprimant notre gratitude envers Dieu, nous relions notre abondance à la Source de toutes bénédictions — ce qui attire encore plus de lumière vers le bas.




La gratitude nous fait naturellement du bien ; elle est ancrée dans la psyché humaine. Elle favorise également l’humilité, car nul ne peut vivre totalement par lui-même.

De plus, elle a le pouvoir de faire basculer notre mentalité de la pénurie vers l’abondance — ce qui constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis psychiques de notre époque. En concentrant votre attention sur les aspects positifs de votre entreprise, vos réussites, votre équipe, vos ressources, vous émettez une fréquence énergétique qui attire davantage ce que vous appréciez.

Il existe un phénomène spirituel que l’on peut comparer à un phénomène physique : celui de « l’induction ». L’induction signifie que nous avons tendance à imiter la fréquence vibratoire des autres, tout en influençant leur propre énergie.

Les enseignements kabbalistiques soulignent que ce sur quoi nous nous concentrons tend à s’amplifier. C’est également un principe spirituel partagé par de nombreuses traditions : « là où va l’attention, l’énergie circule ». Ainsi, en vous focalisant sur le bien, vous l’élargissez et lui donnez plus de force.

 

Bien sûr, il est facile d’être reconnaissant quand tout va bien, mais le véritable test d’un esprit de gratitude est la manière dont vous abordez les défis. Le point central à souligner ici est la conscience, car pratiquement tout en dépend.

En vous concentrant sur ce qui fonctionne et en en étant reconnaissant, vous créez un cercle vertueux qui attire encore plus de réussite.

Le leadership et la reconnaissance

En tant que leader, exprimer votre gratitude envers votre équipe est essentiel pour maintenir leur motivation et leur engagement. Les employés (ou collègues) qui se sentent valorisés et reconnus sont plus enclins à s’investir dans leur travail, à faire des efforts supplémentaires et à contribuer au succès à long terme de l’entreprise.

La gratitude est un puissant moteur. Lorsqu’un collaborateur sait que ses efforts sont reconnus et appréciés, il sera plus engagé et fidèle à sa mission.

Des études ont démontré que la gratitude sur le lieu de travail conduit à une meilleure satisfaction professionnelle, à une amélioration des performances, et à une réduction du taux de rotation du personnel.

Il est également bien établi que la culture d’entreprise joue un rôle essentiel dans la productivité globale d’une organisation. Lorsque les dirigeants incarnent la gratitude, ils instaurent une dynamique positive au sein de l’équipe, encourageant chacun à adopter cette attitude de reconnaissance.

Souvenez-vous que la gratitude est contagieuse — et qu’elle ne coûte rien. En exprimant régulièrement votre reconnaissance envers votre équipe, vous créez un effet d’entraînement qui pousse les autres à en faire de même.

La Tsédaka comme Outil pour Attirer l’Abondance

L’un des principes kabbalistiques les plus puissants en lien avec la réussite financière est la Tsédaka, la pratique du don à des fins caritatives. En Kabbale, la Tsédaka n’est pas simplement un acte philanthropique ; c’est aussi un outil spirituel qui ouvre les canaux de l’abondance — et cela constitue également une obligation biblique.

Lorsque vous donnez librement, sans attendre de retour, vous vous alignez sur la Sefira de Chesed (la Bienveillance) et vous vous connectez à une fréquence spirituelle supérieure. Cet acte de désintéressement contribue à dissoudre les blocages, à purifier l’énergie négative et à créer de l’espace pour que de nouvelles bénédictions puissent entrer dans votre vie.

En effet, les sages d’Israël interprètent la redondance du verset relatif à la dîme des récoltes dans la Torah comme une leçon : « celui qui continue de donner s’enrichit ».




De la même manière que vous investissez dans votre travail ou votre entreprise pour voir de la croissance, investir dans les autres par le biais de la charité produit des dividendes spirituels.

La Tsédaka crée un effet d’onde : l’énergie positive que vous libérez dans le monde vous revient, souvent de manière inattendue et profondément transformatrice. Cela peut se traduire par de nouvelles opportunités professionnelles, des relations humaines plus profondes, ou un sentiment de paix intérieure — les récompenses du don vont bien au-delà du matériel.

Un état d’esprit basé sur la rareté s’accroche à l’argent, dans la peur de la perte et du manque. En revanche, une mentalité d’abondance perçoit l’argent comme un flux, quelque chose qui est fait pour être partagé et circulé.

Lorsque vous pratiquez la Tsédaka, vous affirmez qu’il y en a suffisamment pour tout le monde, démontrant ainsi votre foi dans le flux continu des ressources et dans la capacité de Dieu à vous en accorder davantage.

Cet état d’esprit attire non seulement plus d’abondance, mais réduit aussi l’anxiété souvent associée aux questions financières.

Intégrer la Tsédaka dans votre modèle d’entreprise n’est pas seulement un acte de bonne volonté ; c’est une stratégie de réussite durable. Les entreprises qui adoptent une culture du don constatent souvent que leurs employés sont plus engagés, que leur image de marque s’améliore et que leurs relations avec leurs clients se renforcent.

Il est cependant essentiel de veiller à ce que le bénéficiaire de votre Tsédaka soit une personne (ou une organisation) véritablement dans le besoin.

Cet accomplissement du don dépasse la satisfaction du gain matériel : il touche l’âme et vous connecte à Dieu, la source de toute bénédiction.

 

 

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Derniers mots – Le chemin à venir

Alors que nous arrivons à la fin de ce voyage transformateur, j’aimerais prendre un moment pour réfléchir aux enseignements et aux outils pratiques que nous avons explorés ensemble.

Tout au long de ce livre, nous avons examiné de nombreuses façons dont la sagesse kabbalistique peut renforcer votre efficacité en tant que dirigeant spirituel. De la compréhension des mondes spirituels à la réparation des défis personnels, en passant par l’utilisation de la volonté, de la gratitude et de la visualisation, chaque chapitre vous a offert un outil unique pour naviguer dans les complexités du monde des affaires moderne.

Le message fondamental de ce livre est que le succès spirituel et matériel ne sont pas opposés ; ils sont profondément interconnectés.

En appliquant les principes de la Kabbale, tels que le Tikkun (rectification), le Ratzon (volonté, Keter), et Hod (gratitude), vous pouvez aligner vos actions professionnelles avec vos valeurs intérieures, et ainsi créer une carrière plus équilibrée et plus épanouissante.

Il est bien connu que le succès dans le monde des affaires s’accompagne souvent de son lot de défis : stress, incertitude, et une pression constante à faire plus. La Kabbale enseigne que l’épanouissement véritable survient lorsque le succès est aligné avec le sens.

Et bien entendu, il n’y a rien de mal à changer d’emploi si vous sentez que votre poste actuel est vide de sens.

Les principes de la Kabbale offrent une stratégie à long terme pour réussir à la fois personnellement et professionnellement. C’est un chemin qui favorise l’harmonie et l’abondance à tous les niveaux.

Étapes suivantes : comment continuer votre cheminement

Votre parcours avec la Kabbale ne doit pas s’arrêter ici. Ce livre n’est que le début d’une exploration plus profonde de cette sagesse qui peut transformer votre vie.

Kabbalah Empowerment propose une riche sélection de ressources conçues pour soutenir votre développement continu en tant que leader spirituellement conscient.

Des articles aux vidéos, vous pouvez approfondir les sujets qui résonnent en vous et explorer de nouveaux domaines de croissance.

Pour rester connecté et recevoir du contenu exclusif, pensez à rejoindre notre liste de diffusion. Les abonnés reçoivent un accès à des enseignements avancés et des notifications anticipées concernant les prochains cours.

C’est une occasion de faire partie d’une communauté de professionnels partageant les mêmes valeurs, engagés à élever leur leadership grâce à la sagesse spirituelle, notamment via notre groupe WhatsApp.

Le chemin de l’âme dirigeante est fait d’apprentissage constant, de croissance et de transformation. En embrassant la sagesse de la Kabbale, vous faites un pas courageux vers une approche du travail plus intégrée et plus pleine de sens.

Les outils et les enseignements que vous avez acquis ici ne sont pas de simples stratégies de réussite : ce sont des clés pour libérer votre plein potentiel.

Merci d’avoir entrepris ce voyage avec moi. Je me réjouis de pouvoir continuer à vous accompagner dans l’exploration de la profondeur de votre âme dirigeante, et dans la réalisation de l’impact extraordinaire que vous êtes destiné à avoir.

 



À propos de l’auteur

Chaim Apsan est passionné par la Kabbale et l’étudie et l’enseigne depuis plus de dix ans. Il aime transmettre cette sagesse merveilleuse d’une manière accessible et applicable. Il vit actuellement à Jérusalem avec sa femme et ses enfants.

 

 

 

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