Aperçus sublimes sur le Matbea HaBracha (la formule de la bénédiction)

 


Aperçus sublimes sur le Matbea HaBracha (la formule de la bénédiction)

La formule apparemment simple de la bénédiction que nous récitons chaque jour cache d’immenses secrets.
Je vais tenter de condenser dans cet article ce qui m’a pris bien plus de 20 heures d’étude sur un sujet en apparence simple. Le sujet restera malgré tout en grande partie un mystère, car il est impossible d’en transmettre toute la profondeur en un seul article, mais le lecteur attentif pourra commencer à s’y plonger par lui-même après cette petite introduction (et après avoir terminé les Otzrot ‘Haïm de Rabbi ‘Haïm Vital).

À un niveau simple, le concept de la bénédiction est que, par sa récitation, une personne loue le Béni (Hachem) et inscrit dans son cœur la souveraineté et la domination de Hachem, que tout Lui appartient. Il s’agit aussi d’un aspect de derekh erets (bonne conduite) et d’honneur envers Hachem, où la personne demande la permission avant d’utiliser et de profiter de quelque chose qui ne lui appartient pas, mais qui appartient à Hachem.

Allons plus loin ici avec la question suivante : pourquoi utilisons-nous une berakha plutôt qu’un simple « merci » ?

Nous savons qu’il existe de nombreuses réponses selon le Pchat (sens simple). La Guemara Berakhot 35a pose cette question : dans un verset (Psaumes 24:1), il est dit : « La terre appartient à Hachem et tout ce qu’elle contient », ce qui implique que tout est dans le domaine de Hachem, et qu’une personne n’a pas le droit de profiter des choses de ce monde.

Mais dans un autre verset (Psaumes 115:16), il est dit : « Les cieux sont les cieux de Hachem, mais la terre, Il l’a donnée aux enfants des hommes », ce qui implique que Hachem a donné la permission à l’homme de jouir des choses de ce monde. La Guemara répond que cela se réfère à avant la bénédiction et après la bénédiction. Autrement dit, par la bénédiction, Hachem accorde la permission à l’homme de profiter des choses de ce monde.

Le concept de la bénédiction selon le secret des choses est longuement expliqué dans le Zohar, dans Raya Mehemna (Parachat Ékev, page 211b) :

Le verset dit : « Tu mangeras, tu seras rassasié, et tu béniras Hachem ton Dieu. » C’est un commandement de bénir le Saint, béni soit-Il, pour tout ce que l’on mange et dont on jouit dans ce monde. Si quelqu’un ne bénit pas, il est considéré comme un voleur envers Hachem. Le verset déclare : « Celui qui vole son père ou sa mère est un compagnon du destructeur » (Proverbes 28:24), où « père et mère » se réfèrent à Hachem et au Peuple Juif (le ZuN – Zeïr Anpin et Noukva).

La raison pour laquelle on parle de « vol » est que les bénédictions attirent la subsistance depuis les aspects externes de Abba et Imma (le Père et la Mère) vers Z”A et Noukva, afin qu’ils aient la force de s’élever dans le mode de MaN (Mayim Noukvin, les eaux féminines, telles que la prière, qui s’élèvent vers le haut), et de faire descendre la subsistance interne [Ma”d, Mayim Doukhin] de Abba et Imma vers Z”A, et d’eux vers le monde entier.

Si une personne ne bénit pas, elle empêche ce processus et vole la subsistance de tous les mondes [spirituels et matériels]. C’est pourquoi le verset dit : « Tu mangeras, tu seras rassasié, et tu béniras Hachem ton Dieu », ce qui signifie que par la bénédiction, on attire la subsistance vers Hachem ton Dieu, ce qui fait référence au ZuN, comme mentionné.

De là, nous apprenons l’importance extrême de réciter les berakhot correctement. Puisque le flux de bénédictions est attiré par les paroles de la bénédiction, on doit dire les mots de la bénédiction avec intention, afin qu’ils accomplissent l’action nécessaire : faire descendre les bénédictions depuis la source supérieure (Abba et Imma) vers Z”A et Noukva, comme expliqué. En agissant ainsi, les mondes supérieurs et inférieurs seront bénis.

Lorsqu’on bénit le Saint, béni soit-Il, on attire la subsistance vers Z”A, comme indiqué. La bénédiction et le flux de subsistance reposent d’abord sur la tête de la personne qui bénit, et de là, le reste du monde reçoit la bénédiction. Cela explique le verset : « En tout lieu où Je ferai mentionner Mon nom, Je viendrai vers toi et Je te bénirai » (Exode 20:21), ce qui signifie que chaque fois que Mon nom est sanctifié à travers la bénédiction, Je viendrai vers toi et te bénirai – la bénédiction vient d’abord à celui qui bénit, puis à tous les autres.

Liste des Bera'hot (bénédictions)
Eh bien, nous avons des bénédictions pour tout. Comme nos Sages l’enseignent (Bera'hot 35a) : « Il est interdit de tirer plaisir de ce monde sans une bénédiction. » Le nombre total de 82 bénédictions est divisé en 4 catégories (avec des variations dans les kavanot – intentions) comme suit :

1. Bénédictions pour les mitsvot qui nécessitent une action
על נטילת ידים – Sur le lavage des mains
להתעטף בציצית – Pour se couvrir du tsitsit
להניח תפילין – Pour poser les tefillin
מילה – Circoncision
פדיון הבן – Rachat du premier-né
מעקה – Construction d'une balustrade
מזוזה – Mézouza
טבילת כלים – Immersion des ustensiles
כיסוי הדם – Couvrir le sang
הפרשת חלה – Prélèvement de la 'halla
שחיטה – Abattage rituel
ברכת אירוסין – Bénédiction des fiançailles
הפרשת תרומות ומעשרות – Prélèvement des dîmes et offrandes
עשיית מעקה – Construction d’une balustrade
פדיון הבן – Rachat du premier-né
פטר חמור – Rachat de l’ânon
נטע רבעי – Fruits de la quatrième année
טבילת הגר – Immersion du converti
טבילת כלים – Immersion des ustensiles
עירוב תבשילין – Érouv Tavshilin
עירובי חצירות – Érouv Hatserot
הדלקת הנרות – Allumage des bougies
קידוש – Kiddoush
תקיעת שופר – Sonnerie du shofar
לישב בסוכה – S’asseoir dans la soukka
נטילת לולב – Prendre le loulav
הדלקת נר חנוכה – Allumage des bougies de ‘Hanouka
ביעור חמץ – Destruction du 'hamets
אכילת מצה – Consommation de la matsa
שתית ד’ כוסות – Boire les quatre coupes
אכילת מרור – Consommation du maror

2. Bénédictions pour les mitsvot sans action concrète
לעסוק בדברי תורה – Se consacrer aux paroles de Torah
הלל – Hallel
מגילה – Lecture de la Meguilla
ספירת העומר – Le compte du Omer
ברכת כהנים – Bénédiction sacerdotale

3. Bénédictions de louange et de remerciement
אשר יצר – Qui a formé (le corps humain)
הנותן לשכוי – Qui donne la vue aux aveugles
עד ברכת התורה – Jusqu’à la bénédiction de la Torah
ברוך שאמר – Béni soit Celui qui a parlé
יוצר – Créateur
ברכות התורה – Bénédictions de la Torah
לעולה לתורה – Pour celui qui monte à la Torah
ברכת אשר בדברו – Bénédiction de « Qui parle »
מעריב ערבים – Qui fait tomber la nuit
שבע ברכות – Les sept bénédictions
ברכת הגומל – Bénédiction de gratitude
ברכת הטוב והמטיב – Le bon et bienfaiteur
עושה מעשה בראשית – Créateur de l’œuvre de la Genèse
שכוחו וגבורתו מלא עולם – Sa force et puissance remplissent le monde
זוכר הברית – Qui se souvient de l’alliance
דין האמת – Le Juge de vérité
שעשה לי נס במקום הזה – Qui a accompli un miracle pour moi en ce lieu
שחלק מחכמתו ליראיו – Qui partage sa sagesse avec ceux qui le craignent
שנתן מחכמתו לבשר ודם – Qui a donné sa sagesse à l’homme
שנתן מכבודו לבשר ודם – Qui a donné de sa gloire à l’homme
מציב גבול – Qui fixe les limites
אלמנה – La veuve
אשר יצר אתכם בדין – Qui vous a créés avec justice
משנה הבריות – Qui change les créatures
שככה לו בעולמו – Qui a fait cela dans son monde
עושה הים הגדול – Qui a fait la grande mer
ברכת בורא מאורי האש – Bénédiction du Créateur des lumières du feu
ברכת המבדיל – Bénédiction de Celui qui sépare
קידוש לבנה – Kiddoush Levana
שהחיינו – Qui nous a fait vivre
שעשה ניסים – Qui a accompli des miracles
אשר גאלנו – Qui nous a délivrés

4. Bénédictions de jouissance
המוציא – Qui fait sortir (le pain)
ברכות המזון – Bénédictions après le repas (Birkat Hamazon)
מזונות – Bénédiction sur les aliments à base de céréales
הגפן – La vigne
העץ – Le fruit de l’arbre
האדמה – Le fruit de la terre
שהכל – Qui a tout créé
בורא נפשות – Qui crée les âmes (après tout aliment)
ברכה מעין שלוש – Bénédiction similaire aux trois
בורא עצי בשמים – Créateur des arbres odorants
הנותן ריח טוב בפירות – Qui donne une bonne odeur aux fruits
בורא מיני בשמים – Créateur des sortes d’épices
בורא עשבי בשמים – Créateur des herbes odorantes
בורא שמן ערב – Créateur de l’huile parfumée

Qu’est-ce que le Matbea HaBerakha ?
Le Matbea HaBerakha est essentiellement la série de kavanot (intentions mystiques) que l’on utilise lors de la récitation de la bénédiction, qui décrivent tout le processus de séparation des bérourim (éléments spirituels raffinés) et la descente des Mokhin deGadlut (intellects élevés) qui consiste en :

De « Baroukh » à « Élohénou » – faire descendre les Mokhin de Yénika depuis :

  • Keter Élyon vers Atik Yomin

  • Atik Yomin vers Arikh Anpin

  • Arikh Anpin vers Abba et Imma

  • Abba et Imma vers Zeïr Anpin

« Mélekh HaOlam » – Acceptation des 4 peines du Beit Din
Élévation de tous les bérourim de ce travail spécifique depuis :

  • Beria, Yetsira et Assia vers Zeïr Anpin et Noukva de Atsilout

  • Zoun d’Atsilout vers Abba et Imma

  • Abba et Imma vers Arikh Anpin

  • Arikh Anpin vers Atik Yomin

  • Atik Yomin jusqu’à Adam Kadmon

Générer les Mokhin deGadlut depuis Adam Kadmon jusqu’à Zeïr Anpin comprenant un tsélem complet comme suit :

  • ם : le makif supérieur

  • ל : le makif inférieur

  • צ : le pnimi

Nous verrons les kavanot du Matbea HaBerakha telles qu’elles sont imprimées dans la plupart des Siddourim kabbalistiques à la fin de l’article. Gardez à l’esprit qu’il existe des différences entre chacune des 4 catégories ci-dessus, que nous ne traiterons pas ici dans cet article.

Sources du Matbea HaBerakha
Les kavanot des bénédictions sont rapportées dans les enseignements du Ari zal dans le Sha’ar HaKavanot (page 3a), dans le Sha’arei Mitsvot (Paracha Ékev), et dans le Sha’ar Maamaré Rashbi (Paracha Ékev). Les points essentiels de ces intentions, rapportés dans ces trois sources, sont brièvement mentionnés dans le Pri Etz ‘Haïm, Sha’ar HaBerakhot (chapitres 1 à 3), et expliqués en détail dans le merveilleux Séfer Ner Shalom (pages 20a – 22a) ainsi que dans le Siddour HaArizal.

À travers ces sources, nous aurons une idée générale de ce que le Matbea HaBerakha implique. L’étudiant avisé pourra ensuite consacrer du temps à étudier en profondeur chacun des mots de la bénédiction avec le matériel approprié.

La Kabbale des Bénédictions

D’après le Zohar : Par la récitation de la bénédiction, le souffle de celle-ci s’élève avec l’étincelle sainte, et tous les ministres des palais d’en haut proclament dans tous les cieux : « Voici le don que Untel a envoyé au Roi », car par la bénédiction, la personne élève les étincelles saintes, qui sont le cadeau, comme mentionné. Et par cela, le flux de bénédictions descend dans le monde — ce sont les mokhin kadishin (les intellects saints), comme expliqué. Il est également écrit là-bas qu’une bénédiction complète est celle à laquelle on répond Amen. C’est donc la version abrégée de cette discussion, comme mentionné.

Le Ari zal explique :

Ainsi, le sujet de la bénédiction, en plus de la gratitude et de la reconnaissance évoquées précédemment, implique aussi l’acheminement de l’abondance spirituelle vers Zeïr Anpin et Noukva. Nous apprendrons plus loin, avec l’aide de D.ieu, que cette abondance est celle des mokhin de-Yenika (lumières intellectuelles nourricières), qui donnent la force à Zeïr Anpin pour élever les clarifications (birourim) au niveau du Ma”n (le service spirituel de la prière et des demandes), selon l’ordre bien connu jusqu’aux hauteurs suprêmes (dans Adam Kadmon).

Cela provoque une union dans tous les partzoufîm (configurations spirituelles) et fait descendre une abondance intérieure depuis l’intériorité de Abba et Imma (le père et la mère), qui sont les lumières intellectuelles de la grandeur de Zeïr Anpin. Par cela, une union est générée pour Zeïr Anpin, et l’abondance se déverse dans tous les mondes.

Celui qui désire entrer dans cette étude sainte et s’élever à travers elle dans la vigne de la maison de D.ieu doit savoir qu’une des conditions est de réciter les bénédictions avec grande kavana (intention), car c’est une clé majeure pour entrer dans les portes de la sainteté.

Dans le Zohar (Parachat Pekoudei, 288a), on apprend que quiconque sait comment avoir l’intention (mekaven) et le fait, est proclamé dans les cieux comme « celui qui craint D.ieu et médite sur Son Nom » et il est inscrit dans le Livre de Hachem. Mais celui qui est paresseux en cela et ne considère pas l’honneur de son Créateur — à D.ieu ne plaise — il aurait mieux valu qu’il ne soit jamais né.

Mais puisque nous sommes dans une génération faible, tant physiquement que mentalement, et que chaque moment n’est pas semblable, et que la réalité montre que même si le Ciel accorde à une personne la capacité d’apprendre les kavanot, de les comprendre profondément et de savoir comment les diriger, il n’a pas toujours la tranquillité d’esprit pour se concentrer. Ce n’est pas grave — l’essentiel est de ne pas abandonner et de faire de son mieux.

Ainsi, il vaut mieux essayer de se concentrer selon son état et sa capacité. S’il se trouve dans un état de katnout mo’hin (petit esprit), il devrait au moins se concentrer sur le sens général et dire la bénédiction correctement. S’il peut faire davantage, qu’il le fasse. Le principal est de tracer dans la pensée un lien avec Hachem à travers ce sur quoi il se concentre.

Mais il ne faut pas se mettre sous pression ni craindre une plainte céleste pour manque de concentration, etc. Hachem a pitié de nous, comme un père a pitié de son fils bien-aimé. Notre sainte Torah est une Torah de vie, ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paix. Hachem ne fait pas de reproches à Ses créatures lorsqu’elles essaient d’accomplir Sa volonté.

Toute la sévérité que Rabbi Chimon bar Yo’haï a écrite s’adresse à ceux d’un niveau spirituel élevé, pour qui il y a un défaut s’ils négligent cela. Mais nous, dans cette génération, sommes comme des orphelins, et chaque effort qu’un homme fait de tout son cœur pour l’honneur de Hachem est très précieux à Ses yeux.

On trouve également dans Sha’ar Roua’h HaKodesh (p. 9b) que Rabbi ‘Haïm Vital a écrit une expression merveilleuse et impressionnante sur l’importance de bénir avec intention. Il a mis en garde en ces termes, en citant le Ari zal :

« Celui qui bénit avec intention et se concentre sur les paroles de la bénédiction attirera une illumination sainte sur son âme, et par cela, il s’élèvera en sainteté et en pureté. Celui qui ne bénit pas avec intention reste dans les niveaux inférieurs de son âme, et la lumière ne brille pas sur lui. »

Et dans Sha’ar HaMitsvot (Parachat Ekev), il est écrit :

« Celui qui prend soin de bénir avec intention et de sanctifier son âme par les paroles de la bénédiction, méritera de se connecter aux mondes supérieurs et d’attirer l’abondance divine. Mais s’il néglige la bénédiction et ne s’y concentre pas, il perdra l’opportunité de faire descendre cette lumière. »

Il est bon de se rappeler que toutes les bénédictions ne sont pas identiques, même venant de la même personne, avec la même formule, car les mazalot (influences célestes) changent constamment.

Commençons donc l’étude du Matbea HaBerakha !

Les Kavanot du Matbea HaBerakha
On commence avec « Baroukh » pour faire descendre la lumière de Yenika depuis Keter Élyon (que certains considèrent comme Malkhout de Akoudim) :


Pendant "Ata" (Tu es), il se produit un zivoug (union) entre Abba et Imma afin de faire descendre les Mokhin de Yenika (lumières nourricières) de la colonne de droite:


Colonne du milieu pendant YHVH:



Colonne de gauche avec Eloheinou:

Réception des 4 Mitot Beit Din pendant Melekh HaOlam et élévation des mokhin de Yenika que nous avons fait descendre gratuitement jusqu'à présent, ainsi que de tous les berourim de l’avoda particulière dans laquelle nous sommes engagés:



Le point le plus élevé possible est A”b et Sa”g de Adam Kadmon, lorsque de nouveaux Mokhin de Gadlut sont générés:


À Asher, nous ramenons tous les Mokhin de Yenika à leur place. Cela se produit même lorsque ce mot n’apparaît pas dans la bénédiction:


Kidshanu : Descente des Makifim de Chokhmah des lettres ל et מ (cela se produit même lorsque ce mot n’apparaît pas):


B’Mitzvotav : Descente des Makifim de Binah des lettres ל et מ (cela se produit même lorsque ce mot n’apparaît pas):


V’Tzivanu : Descente des Makifim de VAK (les 6 Séphirot) des lettres ל et מ (cela se produit même lorsque ce mot n’apparaît pas):


Mots de conclusion : Descente des Makifim de Malkhout des lettres ל et מ (cela se produit même lorsque ce mot n’apparaît pas):



Avec l’acte que nous sommes sur le point d’accomplir (comme manger), nous faisons descendre la ‘Hokhmah, la Bina, le Vak et la Malkhout du Pnimi צ, ce qui correspond pratiquement au même schéma de descente que les figures précédentes.

Remarques conclusives
Il serait juste de poser la question suivante : pourquoi partager tous ces kavanot compliqués du Matbea HaBerakha ?

Pour commencer, c’est impressionnant de savoir qu’une récitation si simple cache tant de secrets.

Nous devons tous prendre à cœur de ne jamais prendre les berakhot à la légère et de nous efforcer de les réciter avec toujours plus de force. Rabbi Salman Mutzafi, l’un des grands kabbalistes des générations précédentes, se levait à 'Hatsot Layla (minuit) pour faire les Birkot HaShachar. C’est effectivement le moment où il est permis de les réciter, mais lui y consacrait deux heures entières ! Vous êtes libre de reprendre votre souffle et de vous concentrer aussi longtemps que vous le souhaitez sur chaque mot, en réfléchissant et en méditant.

Un autre point important est que les berakhot constituent une partie fondamentale de la vie juive, et ne pensons jamais que ces 14 pages (ou plus) de kavanot couvrent la totalité des effets spirituels que nous accomplissons ! Il existe encore des niveaux et des niveaux au-delà de ceux-ci, qui restent à dévoiler.

Puisse-t-on mériter d’atteindre tous ces niveaux par la bonne intention pendant les berakhot, même sans les kavanot.



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